|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le président du Front national (FNA), Moussa Touati, candidat à
l'élection présidentielle du 17 avril prochain, a insisté hier à Ghardaïa sur
le «maintien et la consolidation du dialogue et de la cohésion sociale entre
les habitants de cette région» ayant connu des incidents dernièrement. M.
Touati qui a arpenté les rues de la ville, à l'occasion d'une activité de
proximité entrant dans le cadre de la campagne électorale, a longuement discuté
avec les habitants de Ghardaïa, proposant un dialogue direct entre les
propriétaires de commerce et les autorités locales «pour aller vers des
solutions, telles que la création de nouveaux espaces pour les commerçants».
Considérant que les incidents de Ghardaïa étaient à l'origine d'ordre
commercial, le président du FNA a préconisé de créer de nouveaux espaces
commerciaux en dehors de la ville afin d'éviter ce qu'il s'était produit
dernièrement. Le président du FNA a estimé que cela permettrait aux commerçants
d'exercer dans la sérénité et l'harmonie, ce qui évitera aussi, a-t-il estimé,
que des rixes (entre commerçants) se reproduisent de nouveau. «Je vous invite à
éviter tous les facteurs pouvant rallumer le feu de la fitna», a lancé M.
Touati aux citoyens venus à sa rencontre dans la rue, leur rappelant que
«Ghardaïa a toujours été un exemple de cohabitation et d'harmonie».
Les citoyens qui ont échangé la discussion avec M. Touati, en pleine centre-ville de Ghardaïa, ont fait observer que des «étrangers à la ville» étaient derrière les derniers événements ayant secoué la vallée du M'zab, endeuillant plusieurs familles. En réponse aux exigences des habitants de Ghardaïa de «juger et châtier les auteurs de la fitna», le président du FNA les a exhortés de «ne plus évoquer le mot vengeance». «Vous êtes en droit d'exiger que la justice soit appliquée, sans pour autant parler de vengeance, et ce dans le but de préserver l'esprit de concorde et de tolérance», a ajouté le candidat du FNA à la présidentielle. A ce propos, M. Touati a rappelé que «des milliers d'Algériens ont souffert de la décennie noire, sans que cela ne les empêche de pardonner». «Toutefois j'avoue que s'il y avait réellement une juste sociale en Algérie, les événements de Ghardaïa ne se seraient jamais produits pour prendre une tournure dangereuse», a ajouté le président du FNA. |
|