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On apprend de sources crédibles que les réserves émises, précédemment, sur la limitation du secteur de sauvegarde du quartier de Sidi El Houari ont été , définitivement levées, ce qui satisfait, ainsi, les options développées par la société civile et approuvées par le ministère de la Culture. Pour la genèse, ces réserves concernaient l'inclusion du quartier de Derb à celui de Sidi El Houari et il a été proposé, en revanche, d'annexer le boulevard du Front de mer et sa façade maritime, dans ce classement. Cette alternative a été délaissée à l'issue de la venue à Oran, le 15 mars dernier, d'un expert en charge du Patrimoine, auprès du ministère de l'Intérieur et qui, accompagné du premier responsable de l'Office de la gestion des Biens culturels et d'un membre du forum « Wahr Ifry Nost » a visité, dans ses moindres recoins, le mythique quartier de Derb. L'émissaire a eu à découvrir la richesse du patrimoine que renferme ce quartier, à l'instar de nombreuses maisons pittoresques israélites, la «mahkama» juive, l'ex synagogue, les tunnels, le fort espagnol de St-André, la tour de Gorda, etc. Cette visite a été suivie, le lendemain, par la tenue d'une rencontre, présidée par le secrétaire général de la wilaya, regroupant l'ensemble des acteurs (direction de la Culture, Apw, mouvement associatif et APC, entre autres), à l'issue de laquelle les vœux de la société civile oranaise ont été avalisés tels que définis dans le plan initial des limites du secteur de sauvegarde. Chez les associations œuvrant à la sauvegarde du patrimoine local, cet acquis revêt une importance capitale, du fait qu'il vient mettre fin aux convoitises de certains promoteurs immobiliers qui projetaient d'accaparer le quartier pour sa haute valeur foncière. La question de la sauvegarde du Patrimoine historique et culturel de la ville d'Oran a été, à l'origine, d'un élan de mobilisation avec l'implication de simples citoyens jaloux de leur ville et de son histoire et a engendré la naissance d'un comité de quartier basé à Sidi El Houari et qui regroupe l'ensemble des habitants du vieux quartier d'Oran. Son champ d'action, selon ses initiateurs, englobe plusieurs activités, entre autres la préservation du patrimoine du quartier en question, ainsi que la prise en charge des préoccupations de ses résidents. Parmi les premières actions de ce comité de quartier, la demande de classement de Sidi El Houari dont le Patrimoine, des bâtisses centenaires, est toujours en souffrance. Il est vrai que ce quartier compte le plus grand nombre de bâtisses menaçant ruine. «Des maisons continuent de s'écrouler, des monuments historiques de disparaître, des rues entières, dont certaines chargées d'histoire, n'existent plus. Enfin, le quartier le plus emblématique de Sidi El Houari, la Calère supérieure, est en train de souffrir, déplore-t-on. A ce rythme-là, tout Sidi El Houari peut disparaître, d'où la nécessité de la mobilisation de la société civile, associations, fondations, pour ce quartier mythique de la ville d'Oran. |
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