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Constantine : Belkhadem s'en prend aux partisans du boycott

par Abdelkrim Zerzouri

C'est le tout nouveau conseiller spécial du président de la république, M. Abdelaziz Belkhadem en l'occurrence, qui a ouvert, hier, le bal de la campagne électorale dans la ville des ponts. Dans un meeting populaire tenu à la salle omnisports du CREPS, logé au stade Chahid Hamlaoui, M. Belkhadem a d'emblée lancé, devant une foule nombreuse à laquelle se sont greffés les supporters du CSC dont la rencontre footballistique contre les Ivoiriens se jouait dans le même après-midi et tout près du lieu de la rencontre politique, de sévères critiques à l'encontre de ceux qui cultivent la Fitna en prônant le boycott de l'élection présidentielle du 17 avril prochain ainsi que ceux qui sèment le doute sur la régularité du scrutin en question. «Ceux là, dira-t-il, sont animés de mauvaises intentions et ne croient même pas en l'acte démocratique.» Rappelant dans ce sillage, à l'intention de ceux qui présagent que la fraude sera au rendez-vous de ces élections, «toutes les garanties pour un scrutin transparent sont contenues dans la loi, et puis il y a la surveillance des bureaux de vote par les représentants des candidats eux-mêmes, comment peut-on crier dans ce cas là à la fraude ?!». Bien évidemment, le conseiller spécial du président sortant, n'a pas manqué de souligner tous «les points forts» qui plaident en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika. «Grâce à son expérience et à ses relations internationales qu'il a réussi à tisser solidement durant ces quinze ans à la tête de l'état, Bouteflika est le seul candidat qui puisse nous épargner des dangers qui nous guettent», soutiendra-t-il. Dans ce cadre, il apostrophera la situation au niveau de nos frontières, «une situation qui pousse à l'inquiétude», insiste-t-il, notamment face à des conflits régionaux très violents qui ont provoqué une «dangereuse prolifération d'armes». Tout cela, laissera entendre M. Belkhadem, plaide en faveur du candidat Bouteflika, lequel peut garantir la stabilité dans le pays et le protéger des dangers qui l'encerclent grâce à son expérience politique. «Plusieurs pays nous jalousent pour la stabilité institutionnelle et la sécurité qui caractérise la situation interne en Algérie», lancera-t-il, assénant dans ce contexte qu'il faut brosser un tableau aux jeunes générations sur la situation qui prévalait dans le pays avant et après la réconciliation nationale, en signe aux efforts consentis sur ce plan par le président sortant pour ramener la paix dans le pays. Aussi, M. Belkhadem n'a pas omis de parler du programme du président sortant, le meilleur jugera-t-il, non sans préciser qu'il n'émet aucun doute sur le programme des autres candidats. Mais, le président sortant a plusieurs atouts qui le mettent au dessus des autres cavaliers à la course à la magistrature suprême, estimera-t-il. M. Belkhadem ne fera pas l'impasse sur la dernière lettre adressée par le président au peuple algérien dont le message porte sur «un nouveau mandat pour préserver l'Algérie des hostilités internes et externes».