|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Une vingtaine de personnes représentant les souscripteurs aux 165
logements LSP situés à l'unité de voisinage (UV) 1 de la nouvelle ville
Ali-Mendjeli dont la réalisation a été prise en charge par un promoteur privé,
ont tenu hier matin un sit-in devant le cabinet du wali de Constantine.
Pacifiquement, dans le calme et sous l'œil vigilant et dissuasif d'un cordon de
police qui entourait le bâtiment du cabinet de l'avenue J.F Kennedy, le groupe
réclamait «les logements payés par les souscripteurs qui demeurent otages du
promoteur» et d'être reçus par le wali ou son chef de cabinet. Pour ce faire,
les protestataires ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire, en
lettres grossièrement écrites à la peinture, leurs revendications légitimes.
«Nous sommes déjà venus ici samedi passé et nous avons été reçus par le chef de
cabinet qui nous avait demandé de lui faire un écrit. Le document lui a été
remis le lundi suivant.
Aujourd'hui, nous venons exiger que le promoteur soit convoqué pour une confrontation avec nous. Nous voulons lui demander, en présence du wali, que sont devenus nos logements que nous avons payés complètement et que nous attendons depuis 2001». Et d'ajouter qu'ils auraient dû obtenir normalement leurs logements en 2008. Malheureusement, ont-ils déploré, le chantier est à l'arrêt alors que les logements ne sont pas encore terminés. «Nous avons payé tout», s'est écrié un groupe de souscripteurs en indiquant qu'un F4 a coûté 162 millions et un F3 environ 154 millions de centimes. «Mais le promoteur nous fait courir en nous demandant, à chaque fois, encore de l'argent», affirmera un souscripteur. Un de ses camarades complète en affirmant : « Il demande à l'un 70 millions de centimes, à un autre 50, et ainsi de suite». Et un troisième d'ajouter, rageur : «Maintenant, quand nous parvenons à le contacter, il répond invariablement qu'il n'a pas de temps à nous consacrer et qu'il est trop occupé par ses projets». Sur ces entrefaites, un officier de police est venu demander aux protestataires de désigner deux représentants pour une entrevue avec les responsables du cabinet. Chose faite. Quelques temps après, les délégués sont de retour pour annoncer que la rencontre avec le chef de cabinet du wali a été reportée pour aujourd'hui dimanche 23 mars. Quant au promoteur en question, nous avons vainement tenté de le joindre hier pour avoir sa version des faits. |
|