La découverte du
cadavre d'une femme âgée de 20 ans a mis en émoi le week-end passé la
population du village de Ghanaïna dans la commune de Chetouane. La victime,
récemment mariée, enceinte de quatre mois, a été retrouvée inerte sur un chemin
vicinal, gisant dans une mare de sang. Le suicide est la première thèse
instillée par la vox populi de l'agglomération. Selon les premiers éléments de
l'enquête via l'autopsie légale, le corps inanimé portait des traces de coups
portés avec un objet contondant outre le constat de strangulation. On ignore
encore le mobile de cet odieux meurtre. S'agit-il d'un crime crapuleux, d'un
crime passionnel « par procuration » ou d'un crime d'honneur ? Seule l'enquête
judiciaire ouverte par la brigade de gendarmerie de la daïra de Chetouane
pourra élucider les causes et les circonstances de ce drame. Pour rappel, une
femme avait été retrouvée égorgée le mois de mai dernier dans son studio sis à
la cité des 270 logements à Chetouane.