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La moudjahida
Zohra Drif Bitat a animé, ce mardi à la bibliothèque de la wilaya, une
conférence-débat à l'intention d'un large public.
D'emblée, elle s'est dit émerveillée par la réalisation du pôle universitaire de Ouled Farès qu'elle a visité la matinée. Hassiba Ben Bouali et tous nos glorieux martyrs ont rêvé de ce genre de réalisations et autres. C'est l'objectif pour lequel ils ont sacrifié leurs vies, souvent à la fleur de l'âge. Elle a décrit d'une manière sommaire les souffrances et privations endurées par la population durant la guerre de libération nationale : «le monde entier témoigne que cette guerre qui a duré 7 ans et demi a été l'une des plus dures au monde». Durant la période s'étalant de 1954 à 1962, le sang a coulé en abondance, en tout lieu et en tout temps. L'indépendance a été chèrement acquise. Les moudjahidine et la population ont fait preuve de beaucoup de courage, d'initiatives, de discipline, d'organisation, de dévouement et d'esprit de sacrifice. La situation après le 5 juillet 1962 a été catastrophique sur tous les plans comme l'indiquent les différents indicateurs que la sénatrice a cités. Pour préparer l'avenir du pays, l'Algérie, dès le début, a privilégié la formation de ses enfants : «25% du budget était consacré à la formation de nos enfants». S'adressant, plus particulièrement, aux jeunes, elle a martelé à leur intention : «Le pays vous a assuré une formation, l'avenir est entre vos mains», et d'ajouter : «L'Algérie ne peut être que l'œuvre de ses enfants». Zohra Drif Bitat a insisté pour réaliser ce que le colonialisme a détruit, sur tous les plans, durant 132 ans. Beaucoup de travail attend. «Nous avons seulement 50 ans d'indépendance. Pour des raisons historiques, économiques et politiques, notre pays ne peut pas être comparé aux autres Etats qui ont connu des réalisations importantes, mais cela leur a demandé des siècles et il faut être sincère avec sa patrie, 50 ans c'est insuffisant». La moudjahida avertit et met en garde contre les atteintes malsaines de l'ennemi. La jeunesse doit faire preuve de mobilisation et ne pas laisser la menace imminente, explique-t-elle. |
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