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Un sit-in prévu aujourd'hui devant le rectorat d'Es-Sénia : Le logement mobilise le personnel ATS des universités

par S. M.

Le logement attise les tensions dans les universités à Oran. Le personnel ATS (agents d'administration, ingénieurs, techniciens, laborantins, services sociaux et des bibliothèques, corps communs) des universités de la ville monte au créneau pour exiger le droit au logement. Une action de protestation est annoncée, aujourd'hui, devant le rectorat de l'université d'Es-Sénia. Cette action est organisée par la fédération des ATS de la wilaya d'Oran, sous l'égide du syndicat autonome SNAPAP, pour réclamer l'affectation d'un quota de logements au profit de ces travailleurs. «Le personnel ATS des universités avait auparavant un quota de logements de 40% (20% pour le personnel de l'administration et 20% pour les travailleurs du œuvres universitaires). Mais, depuis 2005, les logements sont affectés exclusivement aux enseignants universitaires. C'est injuste ! Nous sommes des fonctionnaires et nous avons droit à un logement», affirme le délégué des concernés. Et d'ajouter : «Nous voulons l'application immédiate de la circulaire 98 relative à la distribution des logements mis à la disposition de la communauté universitaire. Nous demandons aussi l'application du statut de la fonction publique qui préserve le droit au logement à tous les fonctionnaires de l'enseignement supérieur recrutés avant la révision du statut en 2006». Le personnel ATS des universités de la ville appelle également à la relance du programme de formation continue pour assurer un «avancement de carrière pour des centaines de travailleurs». Parmi les autres revendications, il y a l'intégration de tous les partenaires sociaux dans les commissions de recrutement, l'application de la promotion aux choix selon le titre et diplôme universitaire et l'application des critères de qualifications universitaires dans les nominations des cadres supérieurs et la centralisation de la gestion des œuvres sociales universitaires. Les délégués des concernés revendiquent aussi la dissolution de l'Office national des œuvres universitaires.