Evoquer les TICE,
les Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Education,
c'est d'emblée souligner le lien entre les technologies les plus modernes et le
monde de l'école. L'on sait ainsi que le département de l'Education nationale
compte booster cette formation et faire de l'ordinateur le nouvel outil
d'enseignement dans les établissements. Multiplier les regroupements
pédagogiques pour permettre aux enseignants de mieux cerner les difficultés des
nouveaux procédés didactiques est une méthode qui semble répondre aux ambitions
de tout un chacun. C'est en toute logique que le centre universitaire de
Aïn-Temouchent (CUAT) s'est mis au menu de journées de formation à l'adresse de
cette catégorie de personnel éducatif. La fin de semaine passée, l'utilisation
des technologies de l'information et de la communication (TIC) était à l'ordre
du jour. L'objectif est de mieux appréhender les difficultés que requiert
l'adaptation à ces nouvelles techniques didactiques pour lesquelles notre pays
a opté. Un forum où tous les enseignants s'expriment pour passer définitivement
à une nouvelle approche pédagogique et enterrer l'approche archaïque favorisant
le gavage des contenus avec pour seule ambition de répondre à un impératif
d'évaluation.
Lors de ces
journées pédagogiques, l'animateur convient, de concert avec les enseignants
présents, de faire part librement et objectivement d'idées de projets
pédagogiques qui leur tiennent à cœur. De toute évidence, utiliser les TIC à
des fins pédagogiques ne signifie pas toutefois que l'ordinateur, les outils
informatiques remplacent l'enseignant ; que le cours dispensé aux élèves se
résume à un défilé de pages-écrans ; que le maître doit s'effacer devant la
«machine». Il pourra toutefois mettre à l'unisson toutes les potentialités pour
lancer un travail de recherche sur lequel il table pour conduire à bon port son
cours. Avec les centres universitaires, les instituts de formation du personnel
de l'éducation ou instituts certifiés ICDL, implantés aujourd'hui dans des
wilayas, peuvent aussi désormais former les enseignants et personnels
administratifs pour propulser l'utilisation de l'ordinateur. Dans le même sens,
on s'attend que d'ici la fin de l'année 2014, tous les enseignants et
personnels de l'administration de l'éducation auront été formés. L'introduction
graduelle de l'outil informatique dans les établissements scolaires nécessite
une bonne maîtrise des TIC pour que les ordinateurs dont seront équipés les
laboratoires des établissements ne restent pas à l'abandon.