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En dépit du drame
de Tiguentourine et des réticences des un et des autres, sur la sécurité des
sites énergétiques algériens, les compagnies étrangères ont participé, en
force, au 4ème appel d'offres pour la recherche et l'exploitation des
hydrocarbures, lancé, hier, par l'Agence ALNAFT. Les avantages fiscaux accordés
aux investisseurs étrangers, à travers les amendements de la loi sur les
hydrocarbures, attirent. Des représentants d'une cinquantaine de compagnies
étrangères, parmi lesquelles de grandes sociétés internationales, étaient
présents à cette rencontre, en plus de quelque 150 délégués.
«Cela témoigne de l'intérêt qu'accordent les compagnies étrangères, au domaine minier algérien», a affirmé hier, Sid Ali Betata, président de l'Agence nationale de valorisation des hydrocarbures. Il a affirmé que les amendements apportés dans la loi sur les hydrocarbures encouragent les investisseurs. Il précise que la prise en compte de l'effort consenti intéresse les compagnies étrangères «car la fiscalité est déterminée en fonction de la profitabilité du projet, autrement dit plus vous investissez, plus vous êtes encouragés». L'offre lancée porte sur 31 périmètres qui se répartissent sur, pratiquement l'ensemble du domaine minier algérien. Cela concerne le Nord, le Sud-Est et le Sud-Ouest, précise le président de l'agence. Et de préciser : «c'est la première fois qu'on rassemble les deux combinaisons d'objectifs conventionnel et non conventionnel. Les gisements non conventionnels sont au nombre de 17» a-t-il mentionné. LE GAZ ALGERIEN REORIENTE VERS L'ASIE Pour sa part, le P-DG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine n'a pas voulu parler de déclin des exportations en gaz naturel de l'Algérie vers le marché européen, avec la baisse de la demande. Il a affirmé, qu'aujourd' hui, le marché européen est peu attractif en matière de prix. Il a affirmé que l'Algérie peut gagner plus de 50% sur le prix de gaz naturel, en le réorientant vers le marché asiatique, où la demande est plus importante. «On est, pour le moment, dans cette optique, car le marché asiatique est plus attractif». Et de préciser qu' «il n'y a aucun souci, nous n'avons pas de production qui n'a pas été commercialisée». A la question de savoir si Sonatarch va continuer à cibler le marché asiatique, le P-DG de Sonatrach précise que «l'Algérie va défendre ses parts du marché et ses prix, avec rigueur, mais bien, évidement, en essayant de s'adapter, à chaque fois, aux changements du marché en général». Interrogé sur le retard pour l'entrée en production du troisième train qui a été, sérieusement endommagé, le 16 janvier 2013, par l'attaque terroriste du site gazier de Tiguentourine, le P-DG explique cette lenteur par la complexité des négociations. La compagnie étrangère a demandé des facilités et un nouveau type d'investissement. Mais, souligne-t-il, les deux trains sont déjà opérationnels avec une production beaucoup plus importante que celle déjà réalisée, auparavant, le troisième train entrera en production, dans quelques mois, a-t-il affirmé. |
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