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C'est, notamment, la partie basse des localités longeant la côte du
littoral ouest qui subit le plus, ces dernières 24 heures, l'impressionnante
remontée de la mer à la faveur des fortes rafales de vent. La furie des vagues,
qui ont atteint des hauteurs record, a pratiquement effacé toutes les plages
jalonnant cette côte. La force de la nature a, également, mis à nu les
nombreuses carences en matière d'urbanisme. En effet, les extensions et les
constructions illicites au bord de la mer, comme le bidonville qui s'étend de
la localité côtière de Paradis-plage jusqu'à celle de Claire Fontaine, ont été
les plus touchés par l'envahissement des eaux. Les occupants des masures
érigées sommairement et constituant cet immense bidonville, ont été durement
confrontés à ces intempéries et ce, au même titre que ceux qui ont élu domicile
dans les garages à bateau. Selon nos sources, la Protection civile, qui ne
signale, fort heureusement, aucun incident majeur, n'a, cependant, pas chômé,
depuis la dégradation des conditions météorologiques et a eu à intervenir à 10
reprises, ces deux derniers jours.
Les motopompes ont été nécessaires, dans la plupart des interventions des agents de la Protection civile pour évacuer les eaux de l'intérieur des habitations, indiquent encore nos sources. Notons aussi que 70 interventions ont été opérées par les équipes de techniciens de Sonelgaz, en l'espace de deux jours, suite aux dégâts engendrés par les rafales de vent sur les supports électriques de moyenne et basse tensions, apprend-on auprès des responsables de l'agence, sise dans le chef- lieu de la daïra d'Aïn El Turck. Les techniciens de Sonelgaz ont eu à intervenir sur 20 poteaux électriques de moyenne tension 30 KV, ayant été, en grande partie, détériorés par les vents violents. Ils ont, également, procédé à 50 interventions sur les supports électriques de basse tension qui alimente en énergie électrique les habitants de ladite daïra. Les équipes, qui ont été mobilisées pour cette circonstance, étaient encore à pied d'œuvre, avant-hier, à proximité du village Guedarra, sur le territoire de la commune d'El Ançor, qui constitue, de part sa position géographique, un véritable couloir pour les vents, longeant le pied de la montagne Murdjadjo et s'étend jusqu'à la limite de la zone frontalière, délimitant la daïra d'Aïn El Kerma à celle d'Aïn El Turck. Les interventions des agents de Sonelgaz ont, également, été nécessaires dans la localité côtière de Cap Blanc. Des réparations ont aussi touchées des supports électriques, de moyenne tension 30 KV, dans la zone englobant le village Sidi Hamadi, relevant de la commune d'El Ançor, indiquent nos interlocuteurs. Ces derniers soulignent, aussi, les difficultés engendrées par les branchements illicites sur le réseau électrique, auxquels ont été confrontées les équipes de techniciens lors des interventions opérées dans des zones à forte concentration de population, essaimées à travers cette daïra côtière. |
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