Au consulat général d'Algérie à Montréal, on affirme que «tout sera réuni pour assurer un bon déroulement du vote d'avril prochain». Au Canada comme aux États-Unis, le vote s'étalera sur plusieurs jours. «Il commencera le week-end précédant le 17 avril et s'achèvera le jour des élections en Algérie». Pas moins de 70.000 électeurs sont officiellement inscrits, soit quelque 250 de plus par rapport aux élections nationales précédentes, avec la mise à jour des listes électorales.

Dès le 12 avril, les électeurs pourront se présenter dans les bureaux de vote. Les deux bureaux de vote pour tout le Canada seront installés dans les représentations diplomatique à Ottawa et consulaire de Montréal. La réglementation canadienne n'autorise pas l'organisation de bureaux de vote ailleurs que dans les structures du pays concerné par les élections. Cette restriction n'est pas très ancienne. Plutôt relativement récente.

Pour faire face donc au nombre restreint des bureaux de vote, les électeurs algériens des villes autres que Montréal et Ottawa pourront voter par procuration, ce qui n'est pas tout à fait évident bien que les deux bureaux de vote seront ouverts du 12 au 17 avril. «L'important c'est de tout faire pour permettre à un maximum d'électeurs d'accomplir leur devoir», souligne le consul adjoint, Chabane Berdja.

Il y a quelques années, les Algériens avaient également la possibilité de voter par correspondance. Ce n'est plus le cas. Imaginez un petit instant toute la vaste étendue du Canada qui va de l'Atlantique au Pacifique, autour de 5500 kilomètres, du Nouveau Brunswick à l'est, à la Colombie britannique à l'ouest. Nord-sud, cela va de la frontière avec l'Alaska, au nord, jusqu'à la frontière avec les États-Unis, au sud. Les États-Unis où le vote, là aussi, aura lieu dès le 12 avril.

De son côté, le consul général Amara est catégorique : « Rien ne sera laissé au hasard. Tout est mis en œuvre d'ores et déjà pour que les élections se déroulent dans les meilleures conditions ».