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Le Premier
ministre affirme reconnaître qu'«il y a des insuffisances mais on sait tous que
le pays ne peut se construire en un clin d'œil».
Il fait alors remarquer que «le Fonds du Sud a été créé par Bouteflika pour en assurer le développement et en combler les insuffisances». Il promet que «Sonatrach n'est pas un monstre, elle va faire son possible pour accorder la priorité aux enfants de ces régions». En plus «de nouveaux instruments de facilitation de création de l'emploi qu'il promet, Sellal déclare que «Sonatrach a reçu des instructions pour ouvrir ses propres centres de formation, on a pris du temps pour Illizi parce qu'il y a un problème de local, mais ça va se régler en collaboration avec la formation professionnelle». Il rappelle qu'«après les événements de Ouargla, on a ajouté un grand nombre de mécanismes à l'Ansej et aux autres dispositifs». Il reproche cependant aux jeunes de la région de n'avoir «pas beaucoup bougé dans le cadre de l'Ansej, des crédits à 0% vous sont pourtant accordés» et promet «5.000 dossiers, on les passe, aidez-nous pour qu'on puisse vous aider, croyez en votre pays !» Il est interpellé par une autre personne : «Il ne faut pas nous proposer des emplois spécialisés qu'on ne peut occuper, on veut faire ce que nous pouvons». Il lui fait savoir qu'il a donné instruction pour faire proroger «de 3 ans supplémentaires» les contrats des 229 employés par BAT, une entreprise qui travaille avec BP. Un autre présent lui lance alors : «Les jeunes de la région refusent des contrats limités, de 2 ou 6 mois, ce sont des solutions de replâtrage». Il lui dit aussi que «les chiffres des emplois créés sont grands mais le nombre des chômeurs l'est encore plus». Il lui est, en outre, réclamé la réintégration dans Sonatrach de 104 employés qui restent des 780 qui l'ont été après les événements de Tiguentourine. Les habitants d'Illizi demandent une bonne prise en charge médicale parce que, disent leurs représentants, «beaucoup de personnes viennent de l'Afrique, elles peuvent nous ramener toutes les maladies, nous n'avons pas d'hôpital pour les soins nécessaires, on a besoin de spécialistes, en principe, c'est d'ici que commence à être mise en place la stratégie de lutte contre les maladies contagieuses». Bien qu'il reconnaisse qu'«on a pris trop de retard dans le traitement du cancer», le 1er ministre leur rappelle que des conventions ont été signées entre les hôpitaux du sud et ceux du nord du pays, «elles permettent désormais que des plans de travail soient discutés entre les directeurs des hôpitaux jumelés et leurs équipes médicales pour se déplacer au Sud et assurer des soins dans divers services, les spécialistes peuvent aussi former les enfants d'ici». Il les assure qu'il leur sera construit, à Illizi, un hôpital de 120 lits ainsi qu'à Deb Deb et un autre à Djanet, que 83 spécialistes ont été désignés dans cette région et que 200 logements de fonction leur seront réalisés. Il estime, par ailleurs, qu'«on doit régler la problématique du tourisme à Djanet. «Celui qui a les moyens pour investir, on l'aide par l'obtention de crédits intéressants», promet-il. «Salah, fais-en nous un, lance ton cri», suggère-t-il comme pour rassurer de ses liens avec la région. Entre autres promesses, Sellal rassure un des notables, père d'enfants emprisonnés à Ouled Djellal «à cause de la hogra», que «le président de la République se chargera de trouver une solution à ce problème». |
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