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L'examen de l'article 87 bis du code du travail et le retour du crédit à
la consommation seront les principaux dossiers de la 16e réunion de la
Tripartite (Gouvernement, UGTA, Patronat), prévue ce dimanche au Palais du
Gouvernement.
Une tripartite qui intervient à un moment politique particulier pour les opérateurs économiques, puisqu'elle se tient au lendemain de l'annonce de la candidature officielle du président Bouteflika à la prochaine élection présidentielle, et à sa propre succession. Au menu donc de cette tripartite, il y aura surtout l'examen des rapports des cinq commissions de travail mises en place lors de la dernière réunion d'octobre dernier. Ces commissions de travail concernent l'élaboration du pacte économique et social de croissance, les modalités de contribution du Fonds national d'investissement au financement de l'investissement national public et privé, l'encouragement de la production nationale, dont le crédit à la consommation pour les produits locaux, l'encadrement des actes de gestion et enfin les mesures facilitant l'intervention des entreprises nationales du BTPH dans la réalisation du programme national d'équipement. Le ministre du Travail Mohamed Benmeradi avait indiqué jeudi dernier que l'article 87 bis du code du travail relatif aux salaires sera au centre de cette tripartite. M. Benmeradi a affirmé que ?'les débats de cette tripartite seront articulés sur la recherche de méthodes de règlement des différentes questions socio-économiques''. Les rapports des cinq commissions et surtout la relance du crédit à la consommation pour la production nationale devront être discutés et avalisés, dont le retour du crédit à la consommation. Au mois de janvier dernier, le ministre du Commerce Mustapha Benbada avait indiqué que la relance du crédit à la consommation «concernera l'achat de véhicules produits localement», une mesure qui figure parmi les conditions négociées lors des travaux du groupe de travail chargé de la relance des crédits à la consommation. Le ministre a indiqué que le retour de cette disposition est d'abord lié à l'amendement du texte initial, élaboré dans la loi de finances complémentaire de 2009, qui avait gelé les crédits à la consommation. A cette époque, le poste principal ciblé était l'achat de voitures, venaient ensuite les articles ménagers, puis l'immobilier. Autant dire que les débats au sein de la tripartite de ce dimanche seront très animés, même s'il ne faut pas attendre un feu vert pour le crédit à la consommation avant la fin du 1er semestre. A côté du crédit «conso», il y aura également la relance de la production, de la croissance et une revalorisation des salaires, notamment dans le secteur privé, une disposition d'ailleurs contenue dans l'article 87 bis. Son impact sera de 20% de hausse qui toucheront tous les salaires, selon des experts. Et, en marge de cette réunion, il y aura des dossiers lourds, comme le soutien étatique aux investissements privés et les facilités bancaires aux projets des jeunes PME. |
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