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Le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, aurait renoncé à briguer un
4ème mandat. C'est du moins ce que nous avons appris de sources dignes de foi.
Les mêmes sources sont catégoriques. L'ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, n'aurait jamais rompu son silence s'il n'avait pas reçu des « garanties » concernant le retrait du chef de l'Etat de la course à la présidentielle. Mouloud Hamrouche aurait rencontré des hommes très puissants du sérail avant de rédiger sa lettre appelant au calme, à la retenue et à mettre le pays au dessus de toute considération. La « salve » tiré par le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, contre le patron du DRS il y a de cela plus de deux semaines n'a pas été appréciée par le chef de l'Etat, avons-nous également appris des mêmes sources. Les attaques contre le DRS ont été diligentées par un « clan » proche du président, à son insu, croyant à tort que les services de renseignements dirigées par le général-major Mohamed Mediene, auraient opté pour le soutien de Ali Benflis alors que c'était complètement erroné. En tous les cas, la lettre de Bouteflika, diffusée hier, rappelant que « le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), est une partie intégrante de l'Armée nationale populaire et doit continuer à exécuter ses missions et attributions » conforte l'hypothèse selon laquelle le président n'a pas été associé à ces attaques qui ont ciblé le DRS. Le général Toufik, avons-nous appris des mêmes sources, aurait également rencontré le président de la République au lendemain des attaques de Saâdani pour remettre sa démission mais Bouteflika aurait refusé catégoriquement. « Le départ du général Toufik n'a jamais été à l'ordre du jour », soutiennent nos sources qui évoquent un « jeu malsain entretenu par un groupe proche du président prêt à tout pour préserver des privilèges et des postes». |
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