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Cinq autres corps viennent d'être rejetés sur le littoral témouchentois
respectivement à Zouânif, Rachgoun, El-Hillal et Terga durant les dernières 72
heures. Ils ont été repêchés par les éléments de la Protection civile
d'Aïn-Temouchent, a-t-on indiqué. Le dernier corps a été repêché samedi à la
mi-journée. Il s'agit de corps d'hommes de 30 et 40 ans d'origine
subsaharienne. Les cadavres se trouvaient dans un état de décomposition
avancée. L'une des hypothèses est qu'ils étaient au moins7 personnes à avoir
fait le projet de rejoindre les îles ibériques. Puisque 2 corps avaient étaient
retrouvés la semaine passée près de la plage de Sidi-Yacoub (commune de
Oulhaça). Cependant, aucune trace d'embarcation n'a été décelée.
Les corps ont été déposés à la morgue de l'hôpital le plus proche des plages citées. Des enquêtes ont été ouvertes par les services territorialement compétents pour déterminer les circonstances exactes de ces découvertes. Pour rappel, un drame de l'immigration clandestine s'est produit début février au large du Maroc. Une dizaine de migrants avaient trouvé la mort parmi les 200 qui ont une tenté d'accéder à l'enclave espagnole de Sebta, avaient indiqué les autorités marocaines. Ces migrants avaient tenté de rejoindre Sebta, à la nage, à travers un Oued dénommé Aouiyate. Ce drame intervenait quatre jours après le repêchage de cinq corps de migrants dont quatre de nationalité sénégalaise au large des côtes marocaines. Les côtes de Tétouan, Nador, Tanger et Al Hoceima dans le nord du Maroc sont les lieux privilégiés par les émigrants clandestins, en majorité des Subsahariens, pour tenter de rejoindre l'Europe via les côtes espagnoles. Une partie d'entre eux essaient d'entrer dans les enclaves espagnoles de Sebta et Melilla, par voie terrestre tandis que d'autres tentent de traverser le détroit de Gibraltar, large de 14,4 km. |
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