De grands efforts
ont été consentis et autant d'apports financiers ont été consacrés pour
améliorer le cadre de vie de la population et redorer le blason de la municipalité
de Mers El Kébir resté terni depuis l'époque coloniale. En effet, ces deux
dernières années, cette commune, véritable porte d'accès de la daïra d'Aïn El
Turck, a été ciblée par de grands travaux de réhabilitation de la voirie, de
réalisation d'espaces verts et de rénovation de l'éclairage public. Il s'agit
en fait d'une quinzaine de projets d'utilité publique qui ont été réalisés dans
la cadre d'une opération d'aménagement urbain qui a touché différentes zones de
la commune. 134 millions de dinars ont été nécessaires pour financer les
travaux. L'aménagement des trottoirs de la RN 2 entre la limite de la commune
d'Oran jusqu'à la double voie pour 32 millions de dinars ; la réalisation d'un
poste de contrôle routier sur cette même RN à hauteur du village St Clotilde
nécessite 3,8 millions de dinars ; la réalisation d'un transformateur avec
équipement 400 kVA à proximité de Haï Zouhour pour 5 millions de dinars, d'une
balustrade à l'entrée de cette municipalité pour 11,3 millions de dinars et
d'un jet d'eau à hauteur du faubourg de Roseville pour trois milliards de
centimes. Signalons également que des travaux d'aménagement ont été réalisés
dans le cadre du plan communal de développement (PCD) à l'entrée de ladite
commune. Il importe également de signaler qu'une enveloppe de 18 millions de
dinars a été dégagée pour financer la réalisation d'une station de relevage des
eaux usées et pluviales, dont les travaux sont en phase d'achèvement. Inscrit
parmi les principales priorités devant être concrétisées dans cette partie de
la wilaya d'Oran, ce projet a été lancé près de quatre mois auparavant. Notre
source indique encore que cette station de relevage qui contribuera grandement
à l'éradication des fosses septiques sera raccordée aux réseaux
d'assainissement de Haï Ouarsenis, Haï Hansali, Haï Zouhour et Haï Dadayoum,
des faubourgs essaimés à travers le territoire de la commune. Une autre
opération succédera ultérieurement au raccordement des réseaux d'assainissement
de ces quatre faubourgs. Selon la même source, il s'agit de raccorder ces
réseaux directement à la future station d'épuration, qui sera réalisée
prochainement. Notons aussi l'éradication de l'ex-décharge communale qui
occupait une superficie de plusieurs hectares à proximité du lieudit Aïn-Khdija
sur les hauteurs de la ville. Deux milliards de centimes ont été nécessaires
pour l'éradication de cette décharge qui constituait une véritable plaie dans
cette partie de la daïra d'Aïn El Turck et ce, avec tous les désagréments
causés à la population des années durant. Toujours est il que ces aménagements
urbains et ces opérations de restauration qui ont touché diverses parties de la
commune semblent avoir contribué à la faire ressusciter de ses cendres.