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La fermeture du
boulevard Zighoud Youcef ne devait durer que quelques semaines, assénaient les
responsables locaux, au lendemain de l'application de la décision en question,
qui a pris forme, au début du mois de mai dernier, suite à un grave
affaissement de la chaussée, faisant apparaître plusieurs fissures sur la
route, mais près de 9 mois plus tard, personne ne voit encore le bout du
tunnel. Excepté les travaux entrepris par la Seaco, qui a procédé au changement
des réseaux d'alimentation en eau potable, rien de sérieux n'a été engagé pour
le confortement de la chaussée.
«Nous avons exécuté notre part du marché», soutenait récemment le DG de la Seaco, non sans indiquer que la tâche incombe, maintenant, aux autres partenaires, en l'occurrence les Travaux public et l'Assainissement, qui forment avec la Seaco, le comité technique intersectoriel installé par l'ex-wali afin d'étudier le phénomène et lui apporter la solution adéquate. Le secteur des Travaux publics devrait, donc, concrétiser tout ce qui a été réalisé, en amont, dont la réhabilitation du vétuste réseau AEP et l'élimination des fuites d'eau, dans le périmètre de la Casbah, même si l'on avait admis que le dénivellement du sol n'est pas dû à des infiltrations d'eau. Des spécialistes estiment qu'il s'agit, plutôt, d'un tassement de sol qui a provoqué des glissements de terrain, indiquant, dans ce sens, que l'étude de l'aspect physique des sols, à cet l'endroit, révèle qu'il est composé de rochers et de remblais. D'après des sources concordantes, la société chargée des travaux de confortement hésite entre plusieurs solutions, dont l'installation d'un micro pieux pour soutenir la dalle de béton à mettre en contrebas du site d'affaissement, l'injection d'une coulée de béton ou carrément refaire le mur de soutènement. La première solution est de loin la meilleure, en matière de gain de temps et d'argent, estiment des spécialistes qui insistent sur l'urgence de passer à l'action et entamer, sans plus tarder, les travaux de confortement. Car les désordres des sols font subir de graves risques pour tout un pâté d'immeubles. En attendant, le boulevard de l'abîme, fermé à toute circulation des véhicules, s'est transformé en un espace de stationnement pour voitures |
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