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Oran :
Leur nombre a atteint 426, durant cette année universitaire : L'USTOMB séduit, de plus en plus, d'étudiants étrangers
par S. M. ![]() L'Université des
Sciences et de la Technologie d'Oran «Mohamed Boudiaf» (USTO-MB) séduit, de
plus en plus, d'étudiants étrangers et en particulier les étudiants africains.
Ainsi, le nombre des étudiants étrangers qui suivent un cursus universitaire, à
l'USTOMB, durant cette année universitaire, a atteint, désormais, les 426.
La majorité de ces étudiants étrangers viennent de pays africains (366) contre 59 de pays arabes et 1 Espagnol. Les étudiants africains représentent 86 % des effectifs des étudiants étrangers contre 14% pour les Arabes. Ces étudiants proviennent de 26 Etats d'Afrique et de 8 de pays arabes. Le fait nouveau est que l'USTO-MB (et certainement d'autres établissements supérieurs algériens) accueillent des ressortissants anglophones venus du Nigéria, Zimbabwe, Tanzanie, Namibie, Ouganda ou Zambie et des Lusitaniens (Mozambique), précise une source bien informée, de cet établissement universitaire. Ces étudiants doivent subir un enseignement intensif en langue française vu que tous les cours de spécialité sont dispensés dans cette langue. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait annoncé, en juillet dernier, que, de plus en plus, d'étudiants étrangers souhaitaient poursuivre leurs études dans les universités algériennes, rappelle-t-on. L'Université ?Emir Abdelkader' de Constantine avait reçu, le plus grand nombre de demandes d'inscription d'étudiants étrangers, à travers le territoire national. Il faut, cependant, préciser que l'Algérie n'est pas un choix pour la plupart des étudiants subsahariens. Certains ont fui l'instabilité politique, caractérisant leur pays. D'autres soulèvent des obstacles insurmontables pour accéder aux études universitaires, dans certains pays africains. Plusieurs universités africaines, au Cameroun ou en Côte d'ivoire, adoptent, en effet, le système sélectif «numerus clausus» pour les études universitaires, notamment pour les Sciences médicales. Un «numerus clausus» ou «nombre fermé» est le nombre de personnes auxquelles une chose est allouée (par exemple l'autorisation d'exercer une fonction, l'admission à une épreuve, etc.), dans un système où ce nombre est limité à une valeur fixe, quel que soit le nombre de prétendants (plutôt que par un pourcentage), et décidé par les autorités en fonction de leurs besoins. Le «numerus clausus» peut, également, être utilisé comme mesure discriminatoire à l'encontre d'une catégorie de personnes, seulement. |
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