Le maintien en l'état du dispositif de sécurité, déployé à la nouvelle
ville Ali Mendjeli, depuis près deux semaines, à la suite des affrontements
violents, entre les habitants des ex-bidonvilles de ?Fedj Errih' et ?Oued El
Had', qui ont semé la terreur, au sein des habitants de l'UV n°14, ainsi que le
meurtre, commis le 12 janvier dernier, et qui a servi d'alibi aux malfaiteurs
pour se lancer dans les actes d'agression et de pillage, continue à donner des
résultats assez probants. D'une part, aucune échauffourée n'a été signalée
depuis l'occupation du terrain par les services de sécurité, et d'autre part,
on continue à opérer des arrestations « ciblées », dans le milieu des personnes
recherchées et autres suspectes. Dans ce contexte, un communiqué transmis,
hier, à notre rédaction fait état de 32 personnes arrêtées, à la nouvelle ville
Ali Mendjeli, dont l'âge varie entre 14 et 53 ans, depuis le 9 janvier dernier.
Ces personnes arrêtées, qui ont été remises entre les mains des différentes
instances judiciaires, font l'objet de mandats d'arrêt et de condamnations
exécutoires, rendues par les tribunaux. Quant à la nature des affaires dans
lesquelles se trouvent impliquées les personnes appréhendées, la cellule de
communication et des relations publiques, indique qu'on retient contre eux les
griefs de « trouble à l'ordre public, escroquerie, port d'armes blanches,
usurpation de fonction, coups et blessures volontaires, vols et tentatives
d'homicide? ».