C'est devenu un
fait presque coutumier; la moindre précipitation provoque une paralysie de la
circulation automobile et des dégâts matériels, dans la voirie et les
habitations, non seulement anciennes mais même les nouvelles cités n'échappent
plus aux récurrents problèmes des inondations. Les dernières précipitations qui
se sont abattues, au début de cette semaine, sur la ville et sa périphérie ont
provoqué de nombreux désagréments pour les citoyens et les usagers de la route.
Plusieurs ronds-points et des tronçons routiers ont été inondés. Dans certaines
zones de la ville et de sa périphérie, notamment, à Haï Dhaya (Petit Lac), Haï
Fellaoucen (Barki) et Grande Terre, des habitations ont été submergées par les
eaux, en raison d'égouts obstrués. Des zones entières de la ville se sont
transformées en un vrai bourbier. Les riverains avaient été contraints de
patauger pour se frayer un chemin dans une eau bourbeuse. Les services de la
SEOR ont ainsi recensé 30 points noirs, dans le groupement d'Oran. Dans
certaines zones sinistrées, à l'exemple de Haï Dhaya, la SEOR a mobilisé tous
ses moyens et équipements pour venir à bout des inondations. «Nous avons
mobilisé tout notre parc de camions vidangeurs. Les équipes ont été
réquisitionnées H/24 pour évacuer les eaux pluviales. Des pompes d'une grande
capacité, allant jusqu'à 9.000 litres par minute ont été utilisées pour le
drainage des eaux», affirme une source autorisée à la SEOR, tout en précisant
que la gestion du réseau d'évacuation des eaux pluviales ne relève pas des
prérogatives de la société.
La SEOR avait
mené, début septembre dernier, des travaux de curage, à titre préventif, des
avaloirs de la ville, essentiellement dans les zones qui enregistrent un grand
risque d'inondation. Des équipes volantes de la société avaient réalisé des
travaux de nettoyage et de curage préventif de 360 bouches d'égout, à travers
la ville.