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Située à
l'extrême sud-est du chef-lieu de wilaya El-Tarf, la commune frontalière de
Bouhadjar, au même titre que celle de Aïn Kerma, qui totalisent à elles seules
plus de 50.000 habitants, endurent, depuis de longues années, le calvaire des
pénuries fréquentes, surtout en période estivale où le manque d'eau se fait,
cruellement, sentir, dans la mesure où les robinets peuvent rester à sec
jusqu'à 15 jours. En ce sens, le réseau AEP a été refait, pour un budget de
presque 05 milliards de centimes, sauf que le problème persiste encore,
soulevant le courroux des habitants de ces communes. Et, c'est à la faveur de
la visite du wali et du staff l'accompagnant dont M. Mechati, DHW, que les
préalables de ce casse-tête ont été avancés, avec d'abord le réhabilitation de
la station de pompage qui date de 1965, arrivant à pomper, à partir du barrage
de Cheffia, à peine 60 litres par seconde, à cela s'ajoutent les coupures
fréquentes d'électricité dans cette commune, située au bout du réseau
électrique et avec une population, sans cesse, croissante et ses besoins en eau
qu'il faut satisfaire.
A cet effet, le directeur de l'Hydraulique a fait part de l'inscription de deux opérations : l'une relative à la création d'une nouvelle ligne électrique et l'autre consistant en la réhabilitation de cette station vétuste et son agrandissement. Ceci dit, cette visite qui a touché les communes de Aïn Kerma, Hammam Béni Salah, Oued Zitoun, relevant de la daïra de Bouhadjar, a vu ressurgir, également, la problématique des sites devant accueillir les constructions de logements ruraux, à chaque fois revendiqués par les citoyens. |
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