Un feu important
s'est déclaré, hier, au niveau du cabinet du wali, faisant s'élever dans le
ciel une grande fumée noire visible à plusieurs centaines de mètres. Contactée
pour de plus amples informations, la cellule de communication de la Protection
civile a déclaré ne pas être en possession de détails sur ce sujet. Devant
notre insistance pour avoir le responsable de la cellule, notre interlocuteur
nous répondra au téléphone que ce dernier n'est pas à son bureau et qu'il est
sorti. Cependant l'incendie a été confirmé par des employés au niveau du
cabinet en question, qui ont précisé que le sinistre a concerné la résidence du
wali, qui constitue un pavillon attenant et contigu à l'administration de son
cabinet. Mais sans toutefois donner plus de détails concernant les dégâts
matériels, se bornant à indiquer qu'il n'est pas à déplorer de victime humaine.
Le déclenchement du feu a été confirmé également par des protestataires de
logements, qui ont organisé devant ledit cabinet un rassemblement pour dénoncer
les retards considérables que prennent les réponses à leurs recours, contestant
leur exclusion de l'opération de relogement qui concerne leurs sites d'habitats
précaires ou de bidonvilles. En effet, ils étaient des dizaines de citoyens
«exclus injustement», selon leurs dires, du bénéfice du relogement et
originaires de plusieurs sites délocalisés, à savoir Fedj Errih, la cité Ennasr,
la cité Sotraco, Oued El-Had, Djaballah 1 et 2, etc. Ces derniers ont déclaré
avoir décidé ce sit-in parce qu'ils ne peuvent attendre plus longtemps, dans
cette situation floue et qu'ils sont venus pour s'informer de leur cas et
relancer leurs dossiers. Malheureusement et alors qu'ils s'apprêtaient à être
reçus, souligneront-ils, l'incendie s'est déclenché et tout de suite après de
grands renforts de police ont rappliqué de même que plusieurs engins de la
Protection civile. «Des responsables nous ont alors conseillé de revenir un
autre jour», a-t-on indiqué.