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Des centaines de
travailleurs et d'étudiants ont été «coincés» à la première heure dans la
matinée d'hier sur la double voie rapide entre l'aéroport Med Boudiaf et la
cité Zouaghi à la suite du dérapage d'un véhicule poids lourd près d'un hôtel
en construction. L'accident qui n'a pas fait de victimes, fort heureusement, a
totalement paralysé la circulation routière sur le tronçon en question.
Et ce n'est pas le premier cas d'accident qui entraîne le blocage de cette route névralgique. Au moindre pépin sur la route, un accident, un quelconque véhicule tombé en panne ou un ralentisseur, et ce sont des centaines d'automobilistes qui se trouvent automatiquement pris au piège des goulots d'étranglements en l'absence de toute autre issue de salut. Le trajet entre la ville de Constantine et la nouvelle ville Ali Mendjeli, en aller-retour, pose d'énormes difficultés pour les milliers d'automobilistes qui empruntent quotidiennement cette voie routière et qui n'hésitent pas de parler de trajet de «cauchemar». Avec un accroissement exponentiel de la densité des véhicules en circulation sur cette route, unique voie d'accès vers la nouvelle ville Ali Mendjeli, une agglomération qui connaît un boom démographique impressionnant, ainsi que vers d'autres wilayas situées au Sud, la route en question subit une pression considérable de la circulation automobile. C'est l'une des causes essentielles de la crise de transport qui sévit sur cette ligne. Car, plusieurs taxieurs et autres «clandestins» nous ont avoué qu'ils désertent le trajet de la nouvelle ville Ali Mendjeli en raison des innombrables obstacles qui perturbent la circulation automobile. A quand l'ouverture de la bretelle en voie de réalisation sur l'autoroute Est-Ouest qui donne accès sur la ville universitaire avec un prolongement vers la nouvelle ville Ali Mendjeli et qui permettrait au tronçon du «cauchemar» de souffler un peu ? «Avec une seule voie d'accès et une seule sortie, la nouvelle ville Ali Mendjeli ressemble de près à une grande prison», ironisent les riverains des lieux. |
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