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Les personnes qui
n'avaient pas un toit, passant leurs nuits sur les trottoirs ou dans les
jardins publics, tremblant du rude froid hivernal, prenant des repas froids
sans aucune mesure d'hygiène, viennent d'être prises en charge par les
autorités. L'opération de ramassage a débuté le 24 novembre passé et se
poursuivra jusqu'à la fin de la période hivernale. Les interventions sont quotidiennes
à compter de 19 heures. Pour ce faire, une commission de wilaya a été mise en
place, comprenant le directeur de la Protection civile, le chef de Sûreté de
wilaya, le chef du groupement de la Gendarmerie nationale, le directeur de la
Santé et de la Population, un juge du tribunal de Chlef, le président de la
commission de wilaya du Croissant-Rouge algérien et le directeur de l'Action
sociale qui assure la coordination. Elle vient d'être élargie au président de
l'association «Nass El Kheir» et reste ouverte à tout président d'association
compte tenu que le mouvement associatif constitue un maillon de la chaîne de
solidarité. Cette commission a comme principales missions : mettre en place
tous les moyens matériels et humains nécessaires et veiller à leur utilisation
rationnelle, organiser les interventions, et établir le programme
d'interventions tous les 15 jours. La commission doit établir un rapport
hebdomadaire dont une copie doit être transmise au ministère de la Solidarité
nationale et une autre au wali. Jusqu'à ce jour il a été dénombré 45 personnes
dont la majorité est de sexe masculin. D'autre part, une autre opération qui
s'est étalée du 15 février au 31 décembre 2013 a permis de placer
temporairement au Centre pour personnes sans abri, situé au quartier Zeboudj,
23 personnes (14 femmes, 2 hommes et 7 enfants)en attendant de solutionner
leurs problèmes. Ces personnes sont issues d'un milieu défavorisé et se sont
trouvées sans abri suite à des conflits familiaux avec des ruptures temporaires
de liens avec la famille. Le premier responsable du secteur tient à souligner
qu'une équipe de la DAS constituée de psychologues et d'un assistant social, a
été mise en place pour entreprendre des réflexions approfondies, en vue de
mener une action de proximité afin d'intégrer certains dans leur milieu
familial, de placer les autres dans des foyers pour personnes âgées ou dans des
établissements spécialisés, d'aider certains pour accéder à un logement social.
Dans le cadre de l'insertion sociale, il sera envisagé de faire bénéficier
certains d'un contrat de travail. Jusqu'à ce jour, une personne est repartie
vers sa région d'origine, en l'occurrence, Aïn-Defla. Une diplômée
universitaire en rupture de lien familial temporaire a bénéficié d'un contrat
de pré-emploi dans le cadre du dispositif de l'Etat. Une divorcée avec trois
enfants en bas âge et scolarisés a bénéficié d'un logement social. A bénéficié
également d'un logement social un couple avec un enfant âgé d'à peine 2 ans.
Des couvertures ainsi que des repas chauds quotidiens sont servis aux autres personnes se trouvant au Centre de Zeboudj ou dans les locaux du Croissant-Rouge. Elles bénéficient d'une prise en charge psychologique par la DAS. La DSP est disponible pour assurer une couverture médicale et une prise en charge hospitalière quand le besoin se fait sentir. Pour améliorer davantage la prise en charge matérielle et médicale, la wilaya a octroyé au Croisant-Rouge une subvention de 50 millions de centimes, destinée aux personnes en difficulté sociale parmi lesquelles les SDF. Pour les malades mentaux errants, la DAS est catégorique: «Les malades présentent un danger permanent pour les passants. Conformément aux procédures réglementaires en vigueur, les cas dénombrés seront placés d'office à l'hôpital psychiatrique de la ville de Tenès». Le directeur de l'Action sociale (DAS) lance un appel à la population, pour contribuer à la réussite de ces opérations, en signalant tout cas dans l'immédiat. |
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