![]() ![]() ![]() ![]() Avec des
rendements annuels, parmi les plus élevés de la wilaya, soit plus de 50
quintaux/ha pour la céréaliculture et 30 q/ha pour les autres produits
maraichers de base, la commune de Kheïter gravit une à une et avec succès les
marches pour conquérir la première place dans la wilaya et c'est le défi que
s'est fixé l'ambitieux chef de l'exécutif communal, Mr Ahmed Adadi, déterminé
plus que jamais à donner un nouvel élan à un secteur très prometteur. Refusant
de mettre la charrue devant les bœufs, il s'est engagé à mobiliser toutes les
énergies de sa commune, en jouant avec succès le rôle de parfait rassembleur de
toutes les strates de la société civile locale et, sur ce registre là, même ses
rares adversaires parmi l'assemblée locale élue lui prêtent main forte et le
soutiennent. La tête bourrée d'idées généreuses, ce premier élu communal local
se bat sur plusieurs fronts pour diversifier les ressources financières de la
collectivité en venant ces tous derniers temps ouvrir l'un des plus grands
marchés hebdomadaires aux bestiaux de la wilaya et de faire fructifier coûte
que coûte les terres de sa commune. Il a pu obtenir récemment à l'arrachée le
feu vert de l'Agence nationale des Ressources hydrauliques pour le forage de
puits, ce qui faisait cruellement défaut sur les terres fertiles du nord de la
commune, une démarche vivement souhaitée par les petits fellahs des hameaux de
Bordj El-Mey, et de Kheïter au lieu dit F11. Des zones qui totalisent à elles
seules quelque 10.000 hectares de terres alluvionnaires des plus riches de la
wilaya.
D'anciens exploitants agricoles originaires de la wilaya de Mascara, venus ces dernières années tenter leur chance en ces lieux, en savent quelque chose sur les rendements très élevés dans la céréaliculture, le maraichage et l'arboriculture fruitière. Les poires et les melons cueillis sur ces terres en fin de saison font figure de fruit de grand luxe sur les grandes tables des restaurants étoilés de la Mitidja qui se les arrachent à prix d'or. L'on a appris que pas moins de 200 futurs exploitants agricoles se bousculent sur le portillon de la commune et se sont inscrits pour accéder à ces terres. Sur ce volet en particulier, la commune, qui fait figure de pionnière dans ce domaine, compte faire de l'agriculture son or vert, nous confiera le maire, très optimiste et déterminé à remettre sur selle un secteur agricole, confiné autrefois à couvrir partiellement les étals du marché local. Des critères sont toutefois mis en avant pour chacun de ces potentiels promoteurs, à savoir la sédentarisation de l'exploitation agricole, l'expérience dans le domaine et la mécanisation des outils de travail puisque toutes les conditions d'installation ont été réunies par la commune, comme la disponibilité de l'eau et de l'énergie électrique et enfin l'ouverture de pistes. L'on saura toujours sur ce chapitre que dans le cadre du FNDRA, la commune a pu bénéficier d'une opération de 105 puits au profit des exploitants agricoles de la vallée d'Oued Fallit qui compte pas moins de 52 exploitations agricoles. Autre ressource et non des moindres que compte développer la commune, l'éco-tourisme. Ce dernier figure en bonne place sur son agenda, avec naturellement, le concours de la direction du Tourisme de la wilaya. La création d'une zone d'activités touristiques, avec la réalisation d'une quinzaine de chalets au milieu de petits ruisseaux qui serpentent dans un site verdoyant, commence à mûrir et à faire son chemin. Du côté de l'APC, l'on espère donner naissance à la pisciculture et ce n'est pas une blague, puisque les étangs et retenues d'eau situés dans la partie basse de la ville, regorgent de carpes et de maquereaux dont profitent quelques initiés et mordus de la pêche qui viennent de Saïda et de Sidi Bel-Abbès. Dans le secteur de l'Habitat, la commune a obtenu l'inscription de 473 logements ruraux qui seront répartis entre les hameaux de Sidi Khelifa, Mosbah et Bordj El Mey, distant ce dernier de 90 kilomètres du chef-lieu de la commune. Des petites agglomérations qui ont été retenues dans le cadre de l'extension du réseau de distribution de gaz de ville dès les premiers trimestres de 2014, en plus de l'inscription de 30 kilomètres de lignes de transport d'énergie électrique en milieu rural. Un autre problème de taille auquel est éternellement confrontée la population locale estimée à plus de 5.000 âmes et qui revient sur toutes les lèvres. Il s'agit de créer une maternité au sein de la polyclinique et y affecter des sages-femmes. L'on a su que les accouchements et l'inscription des nouveaux-nés sur les registres de l'état civil, se font à Saïda, Bougtob ou Méchria au moment. Seuls les décès sont enregistrés sur place. Cela veut dire que le nombre de la population entame une courbe descendante inquiétante pour l'avenir de la commune vidée peu à peu de ses habitants ? La population souhaiterait également la création d'un service de neurochirurgie et de traumatologie au sein de cette structure hospitalière et ceci en raison des nombreux et graves accidents de la circulation qui se produisent quotidiennement sur la RN6, un axe routier qui compte parmi les plus meurtriers du pays, avec son lot de décès et de blessés graves incalculables et auxquels cette structure ne peut point répondre. Au titre du PCD/2013 qui touche à sa fin et qui a été concrétisé dans presque son intégralité, la commune a pu bénéficier de 18 opérations pour une enveloppe financière de 100.552.000,00DA. Des opérations de viabilisation urbaine, de V.R.D et de rénovation des réseaux A.E.P et d'extension de celui de l'assainissement, et enfin l'aménagement de huit espaces verts. Un programme auquel s'est venu greffer une seconde enveloppe au titre du F.C.C.L, d'un montant de 1.1430096,00 DA réservée à la réalisation d'une bibliothèque communale. |
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