Le sélectionneur de l'équipe nationale, Vahid Halilhodzic, s'est dit
«étonné» de «l'ultimatum» que lui aurait accordé le président de la FAF,
Mohamed Raouraoua. «C'est un mensonge», a-t-il dit. «Mon contrat avec la FAF
expire à la fin du Mondial brésilien. Il est inconcevable d'anticiper et de
prendre une décision sur mon avenir en sélection avant la Coupe du monde»,
a-t-il dit. Le président de la FAF a indiqué à ce propos qu'il avait accordé un
«ultimatum au sélectionneur national jusqu'à la fin du mois de janvier en cours
pour prendre une décision sur son avenir après le Mondial». Autrement, il
annoncerait le nom du successeur de Halilhodzic. Le technicien bosniaque a non
seulement démenti cet «ultimatum», mais il a considéré ce comportement de la
part du président de la FAF de «moyen de déstabiliser l'équipe nationale». Les
propos de Halilhodzic confirment que ses rapports avec Raouraoua sont
tumultueux, en dépit des déclarations du président de la FAF qui fait croire
que «tout va bien entre lui et Halilhodzic». Les déclarations récentes de
Raouraoua laissent entendre qu'il veut pousser Halilhodzic à la démission. En
ce sens, il faut relever que le sélectionneur national dispose d'un contrat en
béton et son limogeage coûterait extrêmement cher à la FAF. C'est la raison
pour laquelle le président de la fédération tente de contraindre Halilhodzic à
la démission. Mais ce dernier est un dur à cuire d'autant plus qu'il est un des
rares au niveau de la FAF qui ose dire non à Raouraoua.
D'ailleurs, Halilhodzic a tenu à préciser qu'il est «honnête, sincère et
pas un menteur», regrettant que sa «sincérité soit utilisée contre lui». Halilhodzic
a souhaité «un peu de reconnaissance» à son égard pour le travail effectué
depuis sa venue en Algérie en juillet 2011. Par ailleurs, Halilhodzic a fait
savoir qu'il a sélectionné 73 joueurs et en a utilisé 49. Il a ajouté qu'il ne
compte pas faire appel à Belaïli de l'ES Tunis dans la mesure où il n'est pas
meilleur que Feghouli, Kadir ou Djabou.