Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a démenti les propos tenus par le sélectionneur national, Halilhodzic, concernant les objectifs de l'équipe nationale. Il a affirmé que le contrat liant le technicien bosniaque à la FAF stipule qu'il est tenu d'atteindre le deuxième tour lors de la phase finale de la Coupe du monde au Brésil (12 juin-13 juillet 2014). Or, Halilhodzic ne cesse de déclarer qu'il ne pouvait pas mentir au peuple algérien et lui promettre la qualification au deuxième tour. Il est vrai que les propos de Halilhodzic sont nuancés, mais Raouraoua a tenu à apporter cette précision. Il a toutefois fait observer que Halihodzic ne s'exprime pas bien en français, d'où ces incompréhensions.    

Le président de la FAF a également mis au pied du mur Halilhodzic en annonçant qu'il lui a accordé un ultimatum jusqu'à la fin du mois de janvier en cours pour se décider quant à la prolongation de son contrat. Le contrat de Halilhodzic prendra fin après la Coupe du monde du Brésil et le président de la FAF a souhaité que le technicien bosniaque poursuive son travail et conduise l'équipe nationale à la CAN-2015 au Maroc. Raouraoua a souhaité que Halilhodzic soit maintenu d'autant plus que les éliminatoires de la CAN-2015 débuteront le mois de septembre prochain. En ce sens, Raouraoua a exigé de Halilhodzic de trancher avant la fin du mois de janvier, autrement il annoncera le nom du futur sélectionneur national. Au sujet des déclarations de Halilhodzic sur ses contacts et les sollicitations dont il fait l'objet, le président de la FAF a été clair : «S'il veut partir, qu'il parte», a lancé Raouraoua, précisant que «des techniciens étrangers de renom souhaitent entrainer l'équipe nationale».

Tout en soutenant qu'il entretient des «rapports professionnels corrects avec Halilhodzic», Raouraoua aura laissé entendre que Halilhodzic lui mène la vie dure du fait de ses sorties médiatiques et de son caractère grincheux.

Objectif la présidence de la CAF

Le président de la FAF n'a pas démenti ses ambitions de présider la Confédération africaine de football. Il a indiqué que Hayatou est en poste pour le moment, précisant que tout dépendra des intentions de l'actuel président de la CAF. Il faut relever que Raouraoua entretient des relations privilégiées avec Hayatou, lequel n'a pas caché son vœu de voir Raouraoua lui succéder d'autant plus que le chemin semble être balisé pour le président de la FAF. Il s'agirait en somme d'un processus ordinaire pour Raouraoua qui a intégré les comités exécutifs de la CAF et de la FIFA.