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Après un silence assez long, les gardes communaux reprennent le chemin de
la contestation et lancent un dernier appel aux autorités concernées pour leur
faire recouvrer tous leurs droits, surtout ceux qu'ils ont acquis et qui « sont
demeurés lettre morte», malgré toutes les promesses.
Afin de donner un second souffle aux revendications, six coordinateurs nationaux représentant les régions est, centre, ouest et sud du pays se sont rassemblés en une coordination nationale « ouverte à tous les gardes communaux qui voudraient y adhérer ». C'est donc un retour en force que veulent faire les gardes communaux qui se sont réunis, à la fin de la semaine écoulée pour mettre au point leur plan d'action, réunion qui a donné lieu à un communiqué envoyé aux instances concernées et dont nous avons une copie. Les gardes communaux réitèrent, donc, leur assurance qu'ils ne veulent ni politiser ni radicaliser leur mouvement pour peu que leurs droits fondamentaux leur soient garantis, tout en rappelant qu'ils ont été au premier plan, dans la lutte contre le terrorisme et que leur corps, quoi qu'on en dise, a participé, activement, à la préservation des acquis de la Nation algérienne. Le communiqué rappelle qu'effectivement, les rappels concernant les heures supplémentaires (3.000 DA/mois) avec effet rétroactif au 1er janvier 2008 ont été versés aux gardes communaux ainsi que le rappel de la prime de panier augmentée de 1.200 DA, mais à partir du mois de juillet 2012, seulement, alors que toutes les autres doléances sont restées, lettre morte, à ce jour. En outre, le même communiqué met en exergue « l'injustice dont souffre ce corps qui a donné sa vie pour l'Algérie ». Parmi les droits non encore acquis par les gardes communaux, la revalorisation des salaires des ayants droit des chouhada du devoir national pour le mettre à hauteur des autres institutions, l'indemnisation des gardes communaux pour leur participation à des missions militaires, selon la réglementation en vigueur, leur reclassement à l'échelle 12 au lieu de la 6, actuellement, car « nous sommes une institution réglementaire ». Ils réclament aussi une indemnisation des heures supplémentaires effectuées, selon les règles de la Fonction publique et de l'instruction 06-03. Les gardes communaux demandent aussi à ce que le départ en retraite reste maintenu à 15 ans de service pour que ceux d'entre eux qui sont encore en fonction ou ceux qui travaillent, au sein de l'ANP puissent en bénéficier. Réétudier les dossiers des gardes communaux « radiés abusivement » est une autre des doléances formulées par le communiqué ainsi que la revalorisation des retraites et des pensions des veuves de gardes communaux. Ils réclament, en outre, une prime de départ (le corps ayant été dissous) et, enfin, l'ouverture d'une enquête sur les fonds des œuvres sociales, depuis leur création. Enfin, nous apprenons, de la part du coordinateur national, chargé de la réglementation, M. Sellag Benyoucef, que les gardes communaux se rassembleront le 17 janvier prochain à Alger et promettent ?une surprise de taille'. |
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