Les adjoints de l'éducation ont tenté hier encore une fois de tenir un
sit-in devant l'annexe du ministère de l'Education nationale à Alger, mais ils
n'ont pu le tenir en raison de la présence des forces de l'ordre qui ont
empêché toute tentative de regroupement des manifestants. Ils ont par la suite
tenu leur rassemblement devant l'Assemblée populaire nationale (APN). Le
président de la Coordination nationale des adjoints de l'éducation affiliée à
la SNTE, signalera à ce propos que les forces de l'ordre ont interpellé
quelques manifestants avant qu'ils ne se déplacent du côté du boulevard
Zirout-Yousef, siège de l'APN. En ce mois de décembre, c'est la seconde fois
que les adjoints de l'éducation tentent d'organiser ce genre de manifestation
devant leur tutelle sans que cela n'aboutisse à un quelconque résultat, alors
qu'ils avaient obtenu des assurances lors de leur sit-in du 4 décembre pour
être reçus par la tutelle. «La tutelle ne tient toujours pas ses engagements
même pas pour nous recevoir», a indiqué, hier, le président de la Coordination,
M. Fertaki, qui soulignera que l'organisation de ce sit-in était pour «nous
faire entendre face à un département qui reste muet devant les revendications».
Il est à rappeler que les adjoints de l'éducation ont boycotté le 8 décembre
dernier le concours d'accès au poste de superviseur à l'éducation à la suite de
l'appel au boycott de la Coordination. La principale revendication des adjoints
de l'éducation est liée à un classement à la catégorie 10 (actuellement classés
à la catégorie 8) et une promotion pour tous les personnels au poste de
superviseur et de superviseur principal et de conseiller à l'éducation en
fonction de l'expérience et de l'ancienneté de chacun sans toutefois passer par
un concours ou examen professionnel.