Comment oublier ce 28 décembre 2007 lorsque notre ami et frère Habib
Boumazza nous a quittés à jamais ? C'est impossible, car de nombreux et beaux
souvenirs sont ancrés dans notre mémoire. Habibou était un charmant compagnon
pour tout le monde, car il avait beaucoup de qualités. Il était un homme de
grande culture, carrément encyclopédique. Sa modestie n'avait d'égale que sa
bonhomie ; tout un éventail de vertus qui le rendaient très attachant. Aujourd'hui
encore et après six années, son souvenir est toujours vivace à la rédaction du
« Quotidien d'Oran » où sa seule présence créait une ambiance très appréciée
par tous ses collègues. C'est qu'il avait la particularité de percevoir
différemment les situations. On n'étonnera personne en affirmant que Habibou
nous manque. Et ce sentiment est aussi vivace qu'après les six années qui se
sont écoulées. En fait, personne ne l'a oublié. Pour preuve, des personnes qui
l'ont connu se plaisent toujours à l'évoquer, à se rappeler ses reparties et
son caractère jovial. Ses anciens collègues du CEM Rahal Abbès sont en train de
préparer un mémorial à sa mémoire, un geste qu'appréciera sa certainement sa
famile. Habibou est parti brusquement, mais il s'est acquitté de sa mission, en
laissant une famille unie et des milliers d'élèves dont il a été l'enseignant
jusqu'à sa retraite. Rédiger cette pensée une fois par an est un devoir pour
nous et atteste que dans nos cœurs, il est toujours présent. C'est un hommage
des plus mérité.