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Wataniya Telecom Algérie (WTA) a déposé, hier, une réclamation auprès de
l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) ayant
pour objet «des violations graves des conditions de l'octroi de la licence 3G
et traduisant le non-respect continu du cahier des charges 3G par ATM-Mobilis»,
annonce un communiqué de l'opérateur. Ooredoo affirme avoir déjà transmis à
l'ARPT «plusieurs autres réclamations» au cours «des dernières semaines» à
propos «des pratiques de concurrence déloyale et de dénigrements», ajoute le
communiqué. L'opérateur fait état de «graves irrégularités identifiées ces
derniers jours», qu'il ne précise pas, mais affirme espérer qu'un «traitement
non discriminatoire» sera accordé par l'ARPT aux cas qui lui ont été soumis.
Le communiqué laisse entendre que dans le cas contraire, il se «réserve la possibilité d'exercer toute voie de droit appropriée pour mettre un terme immédiat aux violations actuelles de la législation et réglementation nationales». WTA affirme faire l'objet de «campagne de désinformation organisée récemment». Selon l'opérateur, «le mécanisme de souscription en ligne, qui permettait de faciliter et simplifier l'accès de ses propres abonnés parfaitement identifiés aux services 3G et nécessitait la signature d'un nouveau contrat dans un délai de 15 jours, est totalement conforme au cahier des charges». Il confirme avoir suspendu temporairement cette démarche «suite à une demande de l'ARPT dont le bien-fondé a été remis en cause à la fois sur le plan réglementaire et sur le plan opérationnel». Ooredoo trouve «inédite» la démarche d'«interdire à un opérateur de proposer des services à ses propres clients». Ooredoo estime que tout est fait pour détourner de la «question centrale de la double numérotation de la 3G utilisée comme verrou pour freiner et contrôler le lancement de la 3G par une limitation du nombre de numéros attribués». Et s'interroge sur l'échéance prévue de lever ce verrou «en octobre 2014». «Une telle échéance ne peut qu'interpeller», ajoute le communiqué de l'opérateur. «Nous ne répondons pas aux stratagèmes mais maintenons notre stratégie avec force et fierté, à l'algérienne. Nous défendrons les intérêts légitimes de nos 10 millions d'abonnés et de notre entreprise. Nous continuerons à contribuer à la démocratisation du haut débit mobile et à dénoncer la désinformation et les illégalités systématiques qui bloquent le développement sincère de la 3G. Nous le devons par respect à nos abonnés dont l'estime reste le plus important pour nous», affirme Joseph Ged, directeur général de WTA, cité dans le communiqué. Cette seconde réaction de WTA, en 24 heures, intervient après le communiqué de Mobilis accusant Ooredoo, sans le nommer, de «non-respect des dispositions réglementaires relatives à la licence 3G». |
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