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La commune de Baraki renoue avec les émeutes. Les habitants de Diar El
Baraka, un bidonville situé à l'entrée de ladite commune, ont exprimé, hier,
leur colère contre les promesses de logements non tenues. Les jeunes ont mis le
feu à des pneus, dressé des barricades tôt le matin au niveau de l'accès à la
cité.
La tension est montée d'un cran avec l'arrivée de la police, et des projectiles et des cocktails Molotov ont été lancés par les protestataires contre les services de sécurité, qui ont riposté avec des tirs de gaz lacrymogène pour disperser la foule. La cité était verrouillée par un important dispositif sécuritaire. Une dizaine de camions de police antiémeutes se trouvaient sur place. Les échauffourées se sont poursuivies jusqu'à la fin de l'après-midi avec, cependant, moins de tension par rapport à la matinée. «Aucune arrestation n'a été signalée jusqu'à 16h30», a-t-on confirmé auprès des services de la police. On apprend, en outre, que des négociations ont été engagées entre les services de sécurité et les manifestants. Cette manifestation n'est pas la première au niveau de cette cité, puisqu'il s'agit d'un scénario qui se répète depuis 2 ou 3 années, et pour le même motif : le logement. Au niveau d'un autre bidonville, Birga, situé à la sortie de Baraki, les habitants ont fermé à la circulation la route menant à Larbaa. Les habitants de ce bidonville réclament, eux aussi, un logement décent. |
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