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Après avoir attendu, vainement, l'intervention des services de la commune
d'Oran, les habitants de la cité des 350 logements Maraval, viennent de lancer
un nouvel appel en direction du wali d'Oran pour intervenir et mettre un terme
au calvaire qu'ils endurent depuis plus d'une décennie. Insalubrité, voies
détériorées, chiens et chats errants, absence totale d'espaces verts et de jeux
pour enfants, etc., tel est le lot quotidien des centaines de familles qui
habitent cette cité, laissée en marge du développement. Pourtant, toutes les
cités mitoyennes ont été prises en charge et d'importants travaux d'aménagement
de voirie et de réalisation d'espaces verts sont, actuellement, en cours.
« C'est à croire que nous sommes des habitants de deuxième ou troisième catégorie. Sinon comment expliquer que toutes les cités, situées à proximité, sont en cours de réhabilitation, au moment même où notre cité croule sous les ordures. Le plus grave c'est le fait de constater que des travaux de bitumage, engagés l'année dernière, s'arrêtent juste à l'entrée de notre cité », Affirme un habitant. Pourtant, les autorités concernées ont été interpellées, à maintes reprises, mais rien n'a été fait. Les meutes de chiens errants n'hésitent pas à s'attaquer aux passants, notamment, les enfants sur le chemin de leurs établissements scolaires. D'autre part, les pluies qui se sont abattues sur Oran, ces dernières 48 heures, n'ont pas arrangé les choses. Les voies et terre-pleins se sont transformés en véritables bourbiers, de la boue transportée jusque dans les blocs d'habitations, en raison des incessants va-et-vient des habitants de la cité. Outre la dégradation du cadre de vie des citoyens, les habitants tiennent à dénoncer l'absence totale de ralentisseurs sur l'axe menant de la place de la Glacière vers Ain El Beida. Ce grand boulevard, très fréquenté par les automobilistes et les bus, où la circulation évolue à grande vitesse, constitue un danger permanent pour les enfants de la cité. « Il y a plus de trois mois, les ralentisseurs qui s'y trouvaient ont été enlevés à l'occasion d'une visite d'un haut responsable, malheureusement, depuis, les responsables de la commune n'ont pas procédé à leur remplacement. Nos enfants ne peuvent plus traverser sans, au préalable, être accompagnés par des adultes », assure un autre habitant. Face au laxisme des services concernés, les habitants de la cité ont décidé d'interpeller, directement, le wali d'Oran. « Lors de la dernière visite de l'ex wali, M. Boudiaf, dans le quartier, tout a été fait pour lui éviter d'entrer à la cité. Il n'a, en fait, visité que le nouveau stade ?City Stade' fraîchement réalisé, dans une cité mitoyenne. Nous invitons le nouveau wali, M. Abdelghani Zaalane, à nous rendre visite, pour constater de visu, dans quelles conditions nous vivons. En tous les cas, nous ne cesserons pas de dénoncer cet état de fait jusqu'à ce que des dispositions soient prises pour mettre un terme à notre calvaire », assurent les habitants de la cité. |
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