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Les prix moyens
mensuels de détail des produits agricoles de large consommation ont poursuivi
leur tendance haussière en novembre portés toujours par une hausse des prix des
légumes frais et secs, informe le ministère du Commerce. Les hausses les plus
importantes ont touché la pomme de terre et la courgette avec des augmentations
respectives oscillant entre 3 et 8% (40 DA le kilo en moyenne) et de 8 à 26%
(entre 108 et 132 DA), selon le relevé mensuel des prix pour les consommateurs
des produits alimentaires de base, rapporte l'APS. Le prix de la carotte et de
l'ail importé ont fait exception avec une baisse modérée (-3 %) pour être
cédés, respectivement, à 60 DA et 280 DA le kg. »Les prix des fruits et légumes
frais sont très variables d'une saison à une autre, d'un produit à l'autre.
Hors saison, ils sont forcément plus chers, ajoute la même source.
Contacté, l'attaché de presse du ministère de l'Agriculture, Hakim Chaouchi, nous a affirmés hier qu'il est tout à fait normal que les produits agricoles de large consommation « hors saison » connaissent des augmentations, comme le piment, la tomate ou la courgette. «La demande est quotidienne alors que la production est saisonnière », ajoute M Chaouchi qui avoue toutefois qu'il existe une « spéculation » entretenue par certains dans les marchés de gros et de détail pour ce qui est notamment de la pomme de terre qui ne devrait, estime t-il, pas dépasser les 45 DA le kg. En ce qui concerne les légumes secs, les haricots blancs affichaient la plus forte hausse avec 10% à 279 DA le kg. Viennent ensuite les lentilles avec une hausse de 3% à 113 DA le kg. Cette hausse s'explique, selon le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, par une diminution des quantités importées ces derniers mois du fait de leurs prix élevés sur les marchés mondiaux. En effet, les importations des légumes secs ont baissé de 8,36% (33,65 millions de dollars) au cours du mois d'octobre dernier, selon les statistiques du Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des douanes. »Les légumes secs vont être cédés à des prix très abordables dans les toutes prochaines semaines», avait assuré jeudi le ministre du Commerce, soulignant que son département a fait appel à des partenaires privés (hypermarchés, supermarchés et des coopératives de consommation) pour écouler les importantes quantités de ce produit de large consommation, importées par l'OAIC, mais qu'il n' a pas pu à lui seul distribuer. Le ministre avait indiqué, à cet égard, que le prix des haricots blancs, à titre d'exemple, qui était affiché à 300 DA le kg, baisserait à 220 DA. Ceux des pois chiches et des lentilles chuteraient respectivement de 250 à 160 DA et de 180 à 112 DA, avait-t-il ajouté. Ces produits, faut-il le préciser, sont disponibles dans 41 Coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS) et dans les 150 points de vente que compte leur réseau de commercialisation et qui sont disposés sur le territoire national. Les prix des viandes rouges ont connu cependant durant le mois de novembre une baisse somme toute symbolique par rapport au mois d'octobre: la viande ovine locale a été cédée à 1.279 DA le kg (-1%), alors que le prix de la viande bovine congelée a connu une légère hausse (+1%) à 620 DA le kg. Les prix du poulet ont, quant à eux, enregistré une baisse de 15% pour s'établir entre 257 et 310 DA le kg. Les prix du café, du riz et des pâtes alimentaires sont restés stables durant le mois de novembre comparé au mois d'octobre. Ils ont été cédés respectivement à 560 DA, 82 DA et 81 DA le kg, indique le ministère du Commerce. Devant l'absence de règles de contrôle dans les marchés de gros et de détail, le consommateur, impuissant, continuera à payer toujours plus en permettant du coup à tous les spéculateurs de s'enrichir encore davantage. C'est en fait un éternel recommencement, un cauchemar sans fin pour les familles nombreuses. |
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