En dépit d'une
enveloppe assez conséquente estimée à 540 milliards de centimes et réservée aux
cantines et transport scolaires, les élèves du primaire, notamment, continuent
à manger «froid» et «user de la semelle» en cette période hivernale, se
plaignent leurs parents. Bien que le montant du repas scolaire soit augmenté,
passant de 35 à 45 DA, aucune amélioration n'a été constatée, soulignent les
paternels qui déplorent «le non respect des exigences alimentaires et l'absence
de complément calorifique en pareille période».
Par ailleurs,
l'insuffisance du transport scolaire incite les élèves, non seulement à se
lever tôt, «et s'imbiber du gel matinal» mais encore à marcher en défiant les
aléas de la route et ceux de l'aube naissante.