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Les gendarmes libèrent une adolescente séquestrée à Aïn El Turck

par Rachid Boutlélis

Les forces d'intervention de la Gendarmerie nationale du groupement d'Oran ont réussi, mardi en début d'après-midi, à libérer une collégienne, âgée d'à peine 15 ans, des mains de ses ravisseurs et qui était séquestrée dans une habitation, sise à Haï ?Commandant Ferradj' (ex-douar Maroc), à Aïn El Turck.

La disparition de l'adolescente a été signalée par ses parents, une semaine auparavant. Selon une source proche de l'enquête, elle a été kidnappée, non loin du quartier de St Pierre, à Oran, par les quatre malfrats, qui circulaient à bord d'un véhicule Peugeot 207.

Se basant sur de maigres indices, les enquêteurs de la Gendarmerie nationale ont sollicité les nouvelles technologies pour localiser le téléphone portable de l'adolescente. L'appel à témoin, qui a été aussitôt lancé, après l'annonce de la disparition, a grandement contribué pour repérer le lieu de la séquestration, indique notre source. Les gendarmes, qui étaient munis d'un mandat de perquisition délivré par le procureur de la République près la cour d'Oran, ont opéré avec célérité et beaucoup de prudence pour surprendre les ravisseurs, 4 repris de justice, domiciliés à Oran et âgés de 23 à 30 ans, traînant un lourd antécédent judiciaire, qui ont loué une habitation, dans ce bourg, situé au cœur de ladite commune, pour les besoins de leurs agissements frauduleux. Devant des riverains ébahis, les forces d'intervention de la Gendarmerie nationale ont rapidement quadrillé les abords immédiats avant d'investir l'habitation où les ravisseurs, qui n'ont pas eu le temps de réagir, étaient encore terrassés dans leur sommeil, sous l'effet des stupéfiants et de l'alcool, consommés la veille.

La jeune otage, qui a été retrouvée dans un état de santé déplorable, a été évacuée par les ambulanciers de la Protection civile vers le service des Urgences de l'hôpital d'Aïn El Turck. Les mis en cause dans cet enlèvement et la propriétaire de l'habitation louée ont été transférés aux locaux du groupement de la Gendarmerie nationale d'Oran pour y être interrogés. Notre source indique, encore, que des comprimés hallucinogènes ont été saisis, lors de cette intervention. Les mis en cause, dans cette affaire, qui a suscité la consternation des familles dudit douar, seront présentés, aujourd'hui, devant le magistrat instructeur près le tribunal d'Oran.