« On se croirait à Venise !», souligne, ironiquement, un abonné du
garage, sis à la cité ?Lescure', au centre-ville, et géré, depuis 2007, par
l'OPGI. «Il ne manque que les gondoles !», réplique un autre abonné, au moment
où un grand nombre d'habitués des lieux mettent l'accent sur la situation qui
ne cesse d'empirer, dans ce garage, au fil des années. En effet, ce garage est
envahi par les eaux, à longueur d'année, et il faut s'armer de patience et de
bottes pour accéder à son véhicule, notamment, dans certaines parties où l'eau
arrive au niveau des jantes, ce qui décourage les usagers qui rebroussent,
parfois, chemin. Pis encore, lorsque qu'il pleut, il n y a pas lieu de s'aventurer
au risque de subir des désagréments. Même plus, certains abonnés découvrent, à
leurs dépens, parfois, que leurs véhicules ont reçu la visite de rats qui
s'attaquent aux faisceaux et autres fils conducteurs, ce qui immobilise leurs
véhicules. Qui est responsable de cette situation et à qui faire porter le
chapeau ? La responsabilité incombe, en premier lieu, à l'OPGI qui se contente,
seulement, du bricolage pour solutionner, temporairement, tous ces problèmes
devenus complexes. Car, outre les eaux de pluie et les eaux ruisselantes des
murs, signalons un phénomène que personne n'arrive à expliquer : le réseau
d'assainissement des immeubles de la cité ?Lescure' a comme point de chute, le
sous-sol du garage. Et, à chaque défaillance, c'est un autre tracas pour les
abonnés qui ont tiré, à maintes reprises, la sonnette d'alarme. Outre le réseau
d'assainissement, les conduites d'eau, desservant ces immeubles, transitent par
ce garage. Et à chaque pépin, c'est la côte d'alerte chez les habitants de ces
immeubles qui sont privés de cette source de vie ; les responsables du garage
étant dans l'obligation de fermer la vanne principale pour éviter le pire. En
somme, pour reprendre les propos d'un employé, au train où vont les choses et à
moins d'une intervention des responsables concernés, le danger guette, en
permanence, ce garage où le risque d'effondrement de la dalle principale n'est
pas à écarter, en cas de fortes pluies.
En conclusion, la balle est dans le camp de l'OPGI, pour éviter la
catastrophe, comme ce fut le cas, la semaine écoulée, dans un garage de
l'avenue d'Oujda.