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Le litige qui opposait la compagnie aérienne française Aigle Azur à
l'association «conseil national de l'immigration » ainsi qu'à Mohand Barache,
son président et Omar Ait Mokhtar, représentant du mouvement citoyen algérien
en France (MCAF) a connu son dénouement après que la cour d'appel de Paris a
reconnu le 21 novembre dernier que la compagnie aérienne a été victime de
dénigrement fautif après des appels lancés sur internet et repris par la presse.
Les faits remontent à octobre 2012 lorsque le mouvement citoyen algérien de France (MCAF) ainsi que le Conseil national de l'immigration et à sa tête son président avaient accusé Aigle Azur d'avoir organisé des pénuries de billets vers l'Algérie. En signe de protestation, les deux représentations avaient appelé à une journée de boycott des compagnies Aigle Azur et Air Algérie le 1er novembre de la même année en les accusant «d'une entente tacite sur les prix des billets». Omar Ait Mokhtar avait même déclaré avoir des preuves sur cette entente en illustrant ses dires par la différence des prix entre Alger et Moscou en partance de Paris. Pourtant, s'était défendu Aigle Azur, des tarifs spéciaux avaient été prévus pour les vols entre la France et l'Algérie et qui concernaient toutes les réservations effectuées avant le 23 juillet 2012 pour les vols programmés entre le 18 juillet et le 22 août de la même année. Considérée comme la seconde compagnie aérienne française, Aigle Azur, compagnie privée créée en 1946, dessert plusieurs destinations dont l'Algérie à partir de 7 aéroports de l'Hexagone. Avec un chiffre d'affaires arrêté au 31 mars de cette année et estimé à 337 millions d'euros, Aigle Azur a transporté 1,9 million de passagers sur quelque 300 vols réguliers par semaine. |
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