Considérant que le
meilleur moyen de lutter contre une maladie, et de surcroît le sida, demeure la
prévention, l'Association algérienne pour la planification familiale (AAPF), à
travers son bureau d'Oran, a opté pour un travail de proximité touchant toutes
les populations vulnérables. Ce programme, devant s'étaler tout au long de
l'année 2014, se caractérise par des actions de sensibilisation menées aussi
bien par des spécialistes, des éducateurs ainsi que des jeunes bénévoles, ceci
pour faciliter le contact d'autant plus qu'il s'agit encore d'un sujet tabou en
dépit de toutes les actions de vulgarisation effectuées à tous les niveaux. A
ce titre, l'association en question opte pour un discours transparent afin de
briser la loi de l'omerta qui fait que plusieurs patients n'osent pas déclarer
leur maladie de peur d'être rejetés par la société. En clair, l'Association,
qui évite de mener des actions conjoncturelles, a mis sur pied un programme
ambitieux de sensibilisation et d'information sur la santé reproductive chez
l'homme comme cela a été le cas jeudi dernier avec une conférence-débat animée
par des spécialistes au lycée Hamou Boutlélis à l'intention des élèves de 3e AS
des filières sciences, en présence de leurs enseignants. Dans cette dynamique,
l'AAPF a organisé avant-hier, à la résidence universitaire des 2.000 lits, une
autre conférence-débat sur le sida. Enfin, le Dr Khedam de l'AAPF prévoit
d'autres rencontres concernant la santé reproductive afin d'aborder plusieurs
thèmes tels que l'infection sexuellement transmissible (IST), le cancer du sein
et du col de l'utérus et l'allaitement maternel.