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L'Algérie pourrait
être rétablie dans ses droits aux quotas de thon en Méditerranée dès la
prochaine rencontre de la commission de conservation des thonidés de
l'Atlantique (CCTA) qui se tiendra en novembre 2014. C'est ce qui a été annoncé
hier lors d'une conférence de presse au ministère de la Pêche et des Ressources
halieutiques (MPRH) par le directeur de cabinet, M.Kamel Neghmi. Ayant été revu
à la baisse par cette institution en 2010 pour des raisons peu convaincantes
(absence à la réunion de Paris), une tentative pour recouvrer ses droits à ses
quotas «historiques» a été menée par l'Algérie pour augmenter son quota de
pêche de thon. Mais, depuis la réunion (novembre 2013) de cette organisation,
les choses semblent avoir évolué positivement pour notre pays. Puisque cette
organisation, lors dudit sommet, a concédé à notre pays une augmentation d'un
quota «spécifique» de 100 tonnes pour faire un total de 243 tonnes/an. Un quota
qui reste, toutefois, bas.
Le conférencier s'est félicité, d'ailleurs, de cette augmentation et surtout du fait que la commission s'est engagée pour réparer le préjudice subi par notre pays à la suite de la diminution de son quota. Cette même commission a un inscrit une résolution où elle déclarait l'Algérie prioritaire pour accepter la demande de cette dernière pour l'augmentation du taux de pourcentage sur le total admissible de capture(TAC). Le quota accordé actuellement représente seulement quelque 2% sur la quantité autorisée pour la région ouest de la Méditerranée qui est de 13.400 tonnes. Les bénéficiaires de cette manne halieutique sont l'Union européenne qui exploite le thon rouge à hauteur de 60%. La place de notre pays reste encore négligeable et c'est la raison pour laquelle notre pays milite pour une augmentation du quota de pêche dans cette même région à plus de 18.000 tonnes, ce qui se répercuterait sur une augmentation pour notre pays du taux de pourcentage qui avoisinera les 5%. «Une formule qui donne plus d'équilibre». De l'autre côté, l'on maintient le statu quo sur la question, alors même que si notre pays jouit d'une bonne réputation au sein de cette organisation (ICAT), cette augmentation du quota de pêche ne peut se faire dans l'immédiat. L'on soutient qu'une nouvelle évaluation sur les quantités de thon rouge à pêcher sera faite en novembre 2014 par les soins de l'institution. |
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