Compte tenu du triplement de son espace urbain, Mechria, le plus grand centre urbain de la wilaya de Naâma, n'a rien à envier aux grandes métropoles du pays en matière de tracasseries liées à la congestion de la circulation routière en milieu urbain.

En effet, en l'espace d'une dizaine d'années, le parc automobile de la cité a presque triplé nécessitant, de l'avis de tous, un nouveau plan de circulation mieux réfléchi et en mesure de répondre aux exigences de la circulation routière et surtout capable de désengorger son flux très dense aux heures de pointe où l'on enregistre quotidiennement des embouteillages et parfois des accidents spectaculaires. A noter que le semblant de plan de circulation routière existant, qui remonte aux années 2000, n'a vu naître en réalité que les feux tricolores dans les grands carrefours sans pour autant régler les problèmes posés qui, avec le temps, sont devenus complexes dans certains endroits malgré le redéploiement d'agents de police pratiquement à tous les croisements. L' on cite, à titre d'exemple, les boulevards du 1er Novembre, l'Emir-Abdelkader, Taibi-Ahmed, celui adjacent à l'ancienne voie ferrée et qui remonte jusqu'à la place de l'ancien marché du quartier neuf. Dans ces endroits, les nuisances ont fortement augmenté et la situation n'est pas près de s'améliorer. Les causes sont multiples : signalisation inadéquate favorisant les embouteillages et autres bouchons qui réduisent considérablement la progression des véhicules et irritent les automobilistes qui empruntent quotidiennement ces artères à forte déclivité dans les deux sens. A ces désagréments s'ajoutent aussi ceux des poids lourds qui, malgré la présence de panneaux interdisant leur accès en ville font fi de la réglementation et imposent leur loi sans être inquiétés. Outre leur circulation en ville, ils stationnent n'importe où, devant les écoles, les lieux publics et dans les artères principales. L'anarchie est à son comble sachant que ces poids lourds sont à l'origine de la majorité des accidents dont les victimes sont généralement des enfants en bas âge.