Si d'ici la fin de
l'année, aucune mesure concrète n'est prise par le ministère de tutelle en
matière de décisions pour la chefferie d'unités et qui concernerait pas moins
de 200 chercheurs hospitalo-universitaires sur les 400 que compte la faculté de
médecine et chargés d'unités, des actions de protestations ne sont pas à
écarter et qui iront crescendo». C'est ce que nous a souligné Dr Benata, le
président du bureau d'Oran du Syndicat national des enseignants chercheurs
hospitalo-universitaires (SNECHU), en précisant que ce dossier, vieux d'une
dizaine d'années, a été réglé au niveau local, mais demeure inachevé en raison
de l'absence de décision de la tutelle ministérielle qui a été saisie depuis
une année. Pour Dr Benata, ce retard est inexplicable, d'autant qu'une
commission a été installée depuis le mois de juillet dernier pour boucler ce
dossier, sachant que tout le travail préliminaire a été effectué au niveau
local et il suffit juste de prendre les mesures qui s'imposent. Cette mesure
administrative tant attendue par ce corps engendre des avantages financiers qui
leur reviennent de droit, devait aussi préciser notre interlocuteur. Concernant
les professeurs qui préparent leur départ en retraite, ils estiment qu'ils ont
le droit de l'indexation de leur retraite par rapport à leurs salaires comme
les autres corps de la fonction publique. Ces cadres qui ont tant donné à la
santé publique ainsi que l'enseignement des sciences médicales ont également
formulé leur vœu de bénéficier à titre d'encouragement et de reconnaissance
pour services rendus à un pécule au même titre que les autres corporations. Ces
points, en plus du plan d'action pour l'année 2014, ont été débattus au cours
d'une assemblée générale à laquelle ont participé près de 100
hospitalo-universitaires et de nombreux intervenants et intervenantes qui ont
mis l'accent sur la nécessité de clore définitivement le dossier des chefs
d'unités qui demeure une entrave à un droit reconnu ainsi qu'à la gestion des
carrières des concernés. A ce titre, rappelons que cette question est posée
dans plusieurs wilayas mais à des degrés différents et les
hospitalo-universitaires de la wilaya d'Oran demeurent les plus lésés.
Ils étaient une
centaine de chercheurs hospitalo-universitaires, tous grades confondus, à avoir
assisté lundi à l'assemblée générale initiée par le bureau d'Oran du Syndicat
national des chercheurs hospitalo-universitaires et tenue au CHU d'Oran. Des
différents points retenus à l'ordre du jour, deux ont été les plus débattus et
ce, en raison de leur importance. Il s'agit de la question de la chefferie
d'unité, une revendication vieille, selon le président du syndicat, d'une
dizaine d'années et qui reste encore en suspens, ainsi que la question du
départ en retraite et du souhait de voir les concernés bénéficier, au même
titre que tous les retraités du secteur public, d'une indemnité de départ.