
Après les
évènements qui se sont déroulés samedi au stade Hamlaoui avant et après le
match contre la JSMBéjaia, l'administration du CSC, selon les informations
recueillies dans l'entourage du club, aurait décidé de traduire l'entraîneur
Diego Garzitto devant le conseil de discipline. Cette décision intervient après
que l'administration n'a pas réussi à convaincre le technicien franco-italien de
résilier à l'amiable le contrat qui le lie au club. Aussi, le directeur de
l'investissement, Mohamed Boulhabib avait-il décidé à la veille du match contre
Béjaia que l'entraîneur-adjoint, Noureddine Bounaas, sera désormais
l'entraîneur en chef du CSC et ce sera lui qui composera le onze qui affrontera
la JSMB. Mais à l'heure du match, c'est Garzitto et ses adjoints qui ont
conduit la séance d'échauffement. Pour empêcher ces derniers de rester sur le
banc, Boulhabib sollicita le commissaire du match de retirer les licences de
Garzitto et de ses adjoints qu'il a dissimulées. Et c'est ainsi que les
services de sécurité comme il est d'usage refoulèrent vers la tribune d'honneur
Garzitto et ses adjoints, car les noms de ces derniers ne figuraient pas sur la
liste des personnes autorisés à rester sur le terrain.
Après la rencontre
qui a vu l'équipe locale concéder le nul, la déception aidant, les deux
parties, de retour aux vestiaires, en sont venus carrément aux mains. De leur
côté, les supporters, mécontents du résultat, ont voulu agresser les joueurs en
exprimant leur colère contre les dirigeants leur faisant supporter la
responsabilité de l'échec car, ont-ils dit, celui-ci a été rendu inévitable par
les péripéties du bras de fer engagé entre la direction et le staff technique
durant maintenant plus d'une douzaine de jours.
Les deux camps
jouent maintenant au chat et à la souris en veillant à ne pas faire d'erreurs
de nature à conduire à une séparation et à la résiliation du contrat au profit
de l'autre partie. L'administration évite de limoger officiellement Garzitto
pour ne pas lui verser d'indemnités, et ce dernier, sur les conseils de son
avocat, ne veut pas partir tant que son limogeage ne lui a pas été signifié par
écrit. Et il ne fait pas un pas sans consulter son avocat. Toujours est-il que
le bras de fer continue et risque de déstabiliser complètement l'équipe du CSC
appelée à jouer les premiers rôles en championnat et de préparer convenablement
son entrée en coupe de la CAF qui débutera en février prochain. Pendant ce
temps, les nombreux supporters des Sanafirs se demandent anxieusement si leur
équipe ne va pas atteindre cette échéance sans dégâts et dans les pires
conditions. Wait and see.