|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Jamais un projet
de développement, inscrit pourtant au titre des urgences car étant situé en
plein centre-ville, n'a enregistré autant de retard dans sa réalisation,
pénalisant ainsi de fort belle manière les piétons et automobilistes circulant
en milieu urbain. Il s'agit, en effet, du projet portant remise en état des
routes dégradées après le passage d'une grande canalisation d'évacuation des
eaux pluviales à travers le boulevard Salhi Tayeb et la cité des 66 logements
dans le quartier Khemisti. En effet, les travaux étant réalisés au prix de
moult difficultés, la remise en état des chaussées n'a jamais suivi au niveau
du boulevard en question très fréquenté pourtant par les lycéens et les
écoliers, outre les automobilistes.
«Cela fait bientôt deux ans que ce projet traîne le pas. Nos enfants ne cessent de subir les retombées d'un environnement fortement dégradé, à la merci de la poussière, la boue et autres immondices non sans danger pour leur santé», déclare un habitant du quartier, exaspéré par la situation. Et d'ajouter : «Il faut que les autorités concernées se penchent sérieusement sur cette situation qui n'a que trop duré. Nos enfants ont quand même droit à un cadre de vie acceptable». Il est vrai que dans le quartier Khemisti et sur la route qui mène à la cité des 66 logements, la situation de l'environnement immédiat des citoyens est des plus déplorables. En l'absence d'asphalte, les pluies qui se sont abattues dans la nuit de vendredi à samedi ont ajouté leur lot de désagréments avec la formation de flaques d'eau tout le long du boulevard et des torrents de boue qui rendent la circulation impossible aussi bien pour les lycéens que les automobilistes qui empruntent le boulevard Salhi, obligés à faire moult péripéties pour se frayer un passage. Il y a lieu de signaler qu'à Mécheria, nombre de citoyens ont fait le constat de la dégradation abusive du réseau routier à l'intérieur du périmètre urbain à cause du manque de coordination entre les services intervenant en matière de réalisations des projets de développement. Si ce n'est pas la Sonelgaz qui creuse pour renforcer un quelconque réseau électrique, ce sera l'Algérienne des Eaux ou encore les services d'Algérie Télécom, occasionnant ainsi de sérieux dommages à l'asphalte coûteux, parfois fraîchement posé. |
|