Autant commencer
par la chose la plus fraîche, celle d'une jeune fille, Besma, qui s'entête avec
l'Ansej, monte son entreprise et fait de la récup? A l'opposé, une «bad news»
qui n'est pas encore certaine, balancée par un hebdomadaire, spécialisé dans
les économies du Golfe et réputé sérieux : les qataris seraient entrés en
introspection et refont les comptes de leurs investissements à l'étranger. Et
ils pourraient remettre en cause, le projet d'usine sidérurgique de Bellara !
Une sacrée vacherie qu'ils feraient à Bellara si les infos au conditionnel de
MEED ? c'est le nom de l'hebdomadaire ? se confirmaient. Pour garder le moral,
Autant relire, une seconde fois, le papier Besma, sur la récup. De la bonne
récupération, concrète, sérieuse? Rien à voir avec les promesses farfelues que
des ministres très dépensiers aiment semer dans le «cadre» de leur mission
permanente qui consiste à faire marcher le moulin à parole. Une Besma donc pour
ne pas sombrer dans la parlotte ministérielle qui a cessé de faire sourire les
plus de cinquante ans et qu'aucun jeune n'écoute. Dans la Bourse des valeurs
réelles, la parole ministérielle qui promet est depuis longtemps dévaluée. Et
ce n'est pas la proximité d'un scrutin qui l'améliore? D'autant qu'entre un
scrutin et un autre, l'internet et ses fichus réseaux progressent - malgré les
retards ou les entraves ? et créé cette impalpable mais réelle riposte en
persiflage. Quant à la bonne vieille et ennuyeuse Bourse d'Alger, elle a des
projets sur cinq ans. Etre un peu plus qu'un bâtiment au marbre gris sur le
Boulevard Amirouche à Alger. Un ancien DG de la Bourse, Mustapha Ferfara, a
passé la main, fatigué de promettre pendant des années un décollage qui n'est
pas venu. Un nouveau DG, M. Yazid Benmouhoub, laisse entendre que cette fois-ci
c'est la bonne. Et que non seulement, des entreprises publiques et privées
seront plus nombreuses à donner de la vie à la Bourse, mais que même des
investisseurs étrangers pourraient s'adonner au «plaisir» d'acheter et de
vendre des titres. Bref, elle aura toute d'une grande. Les paris sont ouverts :
cette fois c'est la bonne ou non ? Des paris, en dinars bien sûr? dont la
dévaluation présumée a alimenté la chronique. Mais la dévaluation est-elle
réelle ? Voilà un débat qu'ouvre, énergiquement, le point de vue, polémique,
que nous publions, ici? et qui renvoie la balle du côté des industriels
algériens qui seraient trop dépendant des intrants importés. Une autre
polémique mérite d'être ouverte est celle de l'addiction de plus en plus grande
au diesel avec ses coûts et ses maux. Les chiffres du «dérapage gasoil»
devraient interpeller et inquiéter indépendant du contexte électoral ou non.
Non seulement, cela coute cher en import, mais cela pollue. Il n'est pas
inutile de rappeler, alors que la conférence sur le climat de Varsovie s'est
terminée, par un accord in-extrémis, que l'Algérie est dans une zone classée «à
risque extrême» et que l'on doit s'adapter, dès maintenant, à un comportement
moins irrationnel.