Selon l'ex-chef de cabinet d'Ali Benflis, celui-ci annoncera sa
candidature lors de la seconde semaine de décembre. Cette annonce, prévue
initialement pour le 6 décembre, a été reportée d'une semaine à cause de la
visite d'officiels français en Algérie.
Quelque 250 personnes, appartenant à des formations politiques et
indépendantes, se sont retrouvées dans l'après-midi d'hier à l'hôtel Liberté à
Oran. A l'issue de la rencontre, un communiqué a été lu et adopté par
l'assistance, appelant l'ex-chef de gouvernement Ali Benflis à se présenter aux
prochaines élections présidentielles d'avril 2014. Deux partis politiques
comptent parmi les signataires de ce communiqué et donc de cet appel : le PNA
(Parti national algérien) et le FNL (Front national des libertés). Signalons
que le numéro un du premier parti cité est un transfuge du FLN et le SG du
second est issu de la dissidence du FNA. En plus des militants de ces deux
formations politiques, des personnalités politiques indépendantes, des
universitaires, des avocats et des militants du FLN et Front El Moustaqbal ont
pris part à la rencontre. D'ailleurs, lors de la collation organisée à la fin
de la rencontre, un des initiateurs de la rencontre nous expliquera qu'en fin
de compte, aucune formation ne peut prétendre le parrainage des manifestations
initiées pour le soutien d'Ali Benflis. Il expliquera que les partisans de ce
candidat, issus d'horizons différents, devront fonctionner en comités de
soutien, chacun bénéficiant de sa totale autonomie d'action. Remarquons que
lors de cette rencontre, plusieurs militants se réclamant de l'ex-secrétaire
général de l'ex-parti unique et ex-candidat aux présidentielles de 2004 ont
brillé par leur absence. D'autant qu'ils ont organisé, il y a à peine une
quinzaine de jours, une séance de vente-dédicace du livre de Karim Younès au
même endroit. S'agit-il de divergences entre les partisans de Benflis ou de
simple course au leadership ? L'avenir prochain nous le dira.