Le bureau constantinois du Front national des libertés (FNL), qui a
remporté quatre sièges à l'APW lors des dernières élections locales, a organisé
hier une rencontre au Centre culturel Benbadis avec ses militants et
sympathisants pour, notamment, les sensibiliser et les mobiliser en faveur du
choix du bureau national d'inviter l'ancien chef du gouvernement Benflis à
présenter sa candidature aux présidentielles 2014. La rencontre a été présidée
par le secrétaire général du bureau de wilaya du FNL, Branki Belaïne. Ce
dernier a noté que le Front est le premier parti politique à se prononcer
clairement et ouvertement pour le candidat Benflis et de l'inviter à se
présenter pour les présidentielles de 2014 et de défendre le choix des plus
hautes instances du parti en notant que Benflis est fils de chahid et peut se
prévaloir d'un itinéraire professionnel sans reproche et ce, depuis sa fonction
de juge, puis de ministre de la Justice et ensuite de chef de gouvernement.
L'homme, ajoutera-t-il, en endossant toutes ces fonctions et postes est resté
durant tout ce parcours, marqué par une intégrité et probité à toute épreuve. «
De même que nous considérons, au parti, qu'il présente toutes les qualités
nécessaires pour relever et accompagner les paris et défis qui caractérisent la
période sensible que traverse actuellement le pays », dira-t-il encore. Il
évoquera ensuite, en la condamnant fermement, l'affaire du drapeau national
souillé par des manifestants au Maroc, qui plus est au 1er novembre, fête on ne
peut plus symbolique pour tous les Algériens. Dans cette affaire,
poursuivra-t-il, c'est le Makhzen qui est à dénoncer car son but est de faire
dresser les deux peuples l'un contre l'autre. Pour le FNL, qui plaide pour
l'unité du Maghreb, il s'agit là d'un complot de l'étranger soutenu par le
pouvoir en place et les Marocains ne sont pour rien dans cette affaire. « C'est
la stabilité du pays qui est visée, mais nous ne tomberons pas tête baissée
dans ce piège, car il s'agit bien de piège », soulignera-t-il. Revenant sur le
thème de l'élection présidentielle d'avril prochain, il fait savoir entre
autres que le parti s'est déjà prononcé pour une révision de la Constitution
dans le sens de plus de liberté individuelle et collective.