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Biens de la commune d'Oran : L'APC compte revoir à la hausse ses tarifs de location

par Djamel B.

Dans le cadre des dispositions prises par la commune d'Oran, pour le renflouement de ses caisses, les services concernés par la gestion des biens de la commune procéderont, à partir du début de l'année prochaine, à une révision des contrats de location de ces biens, répartis à travers les 12 secteurs urbains.

Selon des sources proches de la commune, une grande partie de ces biens est louée à des sommes dérisoires et, pour la majeure partie, les locataires n'ont pas renouvelé leurs contrats, depuis plusieurs années. Nos sources indiquent que des élus de l'APC ont, à maintes fois, soulevé ce problème, assurant que les biens de la commune peuvent générer d'importantes entrées pécuniaires pour la collectivité. Avant l'entame du renouvellement des contrats, nos sources signalent que les services chargés de la perception des loyers des biens communaux ont été sommés de mettre tous les moyens, afin d'assainir la situation et inciter les locataires de ces biens à s'acquitter de leurs redevances de loyers. Nos interlocuteurs indiquent que cette opération doit, aussi, être achevée à la fin de l'année en cours. Nos sources rappellent que la dernière opération de mise à jour du sommier de consistance de la commune avait été lancée, en 2008, avec la mobilisation d'un nombre important d'agents à l'APC et dans les 12 secteurs urbains. Le recensement minutieux des biens communaux a permis de révéler que la commune dispose d'un riche patrimoine productif de revenus, malheureusement mal exploité. Sur la base de ce sommier, la commune dispose ainsi de 1.434 logements, 127 locaux à usage commercial, 21 garderies, 12 stades, 02 fourrières canines, un marché à bestiaux, 32 marchés de détail, un abattoir, 19 salles de cinéma, un centre équestre, 10 salles de fêtes, 02 grands parkings, 02 hôtels et deux centres de vacances. La commune possède, aussi, un important patrimoine non productif de revenus composé, entre autres, de 188 écoles, 09 mosquées, 16 centres de santé, 158 jardins publics, etc. L'exploitation, à bon escient, de ce patrimoine pourrait générer d'importantes rentrées pécuniaires à la commune. Malheureusement, les tarifs imposés, jusqu'à présent, sont jugés dérisoires. C'est, d'ailleurs, dans cette optique que de nombreux élus ne cessent de demander une révision à la hausse des tarifs de location, puisque la commune d'Oran souffre d'un manque latent de ressources financières. La division des Affaires économiques de la commune avait, déjà, pris certaines dispositions, visant à inciter les « mauvais payeurs » à s'acquitter de leurs arriérés de loyers. Il s'agit, selon nos sources, des loyers de logements appartenant à la commune, répartis à travers plusieurs quartiers de la ville. Outre les logements, les mêmes services ont décidé de récupérer les dettes accumulées auprès des commerçants qui occupent, à titre de location, des locaux commerciaux, ainsi que les arriérés de location des parkings, appartenant à la commune.