L'Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT) a
sommé les trois opérateurs de la téléphonie mobile : Mobilis, Ooredoo et
Djezzy, de cesser de vanter les mérites de leurs réseaux 3G, tant que les
licences définitives n'ont pas été établies par décret, a-t-on appris, jeudi,
auprès de l'Autorité. «Toute publicité, évoquant le réseau 3G et pouvant
laisser croire qu'il soit, effectivement, exploité, ne correspond pas à la
réalité», a souligné l'Autorité de régulation de la Poste et des
Télécommunication. Le régulateur estime que «les attributaires provisoires des
licences 3G ne peuvent vanter les mérites de leurs réseaux 3G, qu'après
l'octroi définitif des licences, par décret exécutif et l'établissement,
effectif, de ces derniers».
L'ARPT a relevé que depuis la déclaration des attributaires provisoires
des licences 3G, le 14 octobre dernier, «une intense campagne publicitaire est
menée par les trois opérateurs GSM», notant que «nombre de placards et autres
spots publicitaires, vantent les réseaux 3G des opérateurs alors que, dans les
faits, ceux-ci ne sont pas encore établis». Elle rappelle, «contrairement à ce
qui est colporté, en matière de publicité», qu'elle n'a effectué que «le
classement des opérateurs, en fonction de leurs dossiers de candidatures, pour
l'octroi de licences 3G et non pas de leurs réseaux 3G qui ne sont pas encore
établis». Il est, également précisé, que les produits évoqués, sous le label
3G, par les opérateurs «ne concernent, pour l'heure, que la 2G (GSM), et ce,
quand bien même, ils seraient diffusés sur des supports compatibles 3G
(tablettes, smartphones et clés USB)». La commercialisation de la 3G
interviendra le mois de décembre, de cette année, selon le calendrier prévu.