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La 18ème édition du Salon international du Livre d'Alger (SILA) a pris
fin samedi dernier. C'est l'heure aujourd'hui des bilans.
Le commissaire du Sila, Hamidou Messaoudi, a exprimé, hier, lors d'une rencontre conviviale avec la presse et les organisateurs du Salon à l'hôtel Hilton, son satisfecit notamment sur le plan organisationnel. Il s'est dit également très satisfait de l'affluence qu'a connue le Salon ; « une si belle réconciliation entre les lecteurs et le livre », a-t-il précisé. Mais, le commissaire du Sila n'a pas hésité à dénoncer les comportements de certains agents de la Safex qui ont entravé le travail des journalistes alors que ces derniers ont obtenu leurs badges avant l'inauguration du Salon, des badges avalisés par la direction de la Safex. Le commissaire du Sila a ouvert une parenthèse pour évoquer le conflit qui l'a opposé au P-DG de la Safex en précisant que cette affaire a été réglée ; qu'« elle est entre les mains de la justice ». C'est en fait une altercation verbale entre le P-DG de la Safex et le commissaire du Salon qui a eu lieu le 1er novembre dernier au pavillon central du Palais des Expositions. Le commissaire du Sila a promis aux journalistes, aux éditeurs et aux auteurs que de pareilles choses ne vont plus se reproduire dans les prochains rendez-vous.« Nous en avons ras-le-bol, Barakat !», a-t-il souligné. Revenant aux livres et au Salon, Hamidou Messaoudi s'est focalisé sur l'engouement du public, précisant que le Salon a accueilli 334 000 visiteurs le jour de muharram, «un pic de visiteurs» ; 300 000 visiteurs vendredi et samedi. Il s'est dit également impressionné par les files importantes devant certains stands. Le commissaire du Sila a affirmé que la tendance des lecteurs était beaucoup plus pour le livre scientifique, technique et universitaire, selon les éditeurs. Sur la « vente en gros des livres », le commissaire a affirmé que les services des douanes ont été à pied d'œuvre pour lutter contre ces pratiques ; ils ont pris toutes les dispositions possibles pour les éviter. Le conférencier s'est dit à la fin désolé pour les éditeurs qui n'ont pas eu la chance d'exposer au pavillon central, en précisant encore une fois que le pavillon central est d'une superficie limitée qui ne dépasse pas les 8000 m2 alors que les besoins sont évalués à 20 000 m2. Hamidou Messaoudi, s'est dit tout de même prêt à prendre en compte toutes les remarques et les critiques fondées sur l'organisation du Salon pour se rattraper dans les prochains. Enfin, il s'agit là d'un bilan provisoire en attendant le bilan final, a-t-il indiqué. Pour rappel, cette 18ème édition a été caractérisée par une augmentation de 22 % du nombre d'éditeurs par rapport à l'édition précédente. 922 éditeurs lors de cette édition contre 718 à l'édition précédente. |